AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Chroniques_invisibles


Un roman entre Killing Eve, le bureau des légendes et The Queen's Gambit. le dernier roman de Bernard Werber a été une agréable lecture. Il a su se renouveler et innover sur certains aspects, notamment le fait d'avoir deux protagonistes femmes, mais aussi des personnages plus sombres et on sort du schéma habituel du couple (hétérosexuel). Dans cette histoire, on va suivre la vie de 2 femmes depuis leur enfance. Elles ne sont pas seulement des génies d'échecs, leur vie va prendre une dimension bien plus vaste pour prendre un air de fresque historique et épique. Ce récit de vie de femmes fortes et atypiques, ça change de l'ordinaire. Cela aurait pu prendre un air trop dichotomique mais finalement on ne sait pas vraiment qui est vraiment le gentil ou le méchant de l'histoire parce que les personnages sont bien écrits. L'écriture est toujours aussi fluide et agréable. J'émettrai un bémol sur l'aspect psychiatrique d'un des personnages (on va encore me dire que je suis trop perfectionniste). Je n'ai pas trouvé cela vraisemblable et pas assez exploité. Il est question de « psychose maniaco-dépressive » qu'on traiterait d'office par des électrochocs. Je ne suis pas psychiatre mais je doute qu'on traite directement par ce traitement hyper lourd, sachant qu'apparemment cela correspond une ancienne appellation pour le trouble bipolaire. de plus les symptômes ne m'ont pas fait pensé à de la bipolarité mais plutôt à des crises d'angoisse, ou de l'anxiété sociale. Il est aussi évoqué l'addiction à l'alcool et à la dépression mais finalement tout cela est trop vite oublié, trop vite « résolu » par rapport à ce qui se passe dans la réalité.Cela dit, je dois quand même saluer le fait que ces sujets soient abordés, ce ne sont pas des thèmes abordés habituellement par Biwi, et il n'est pas tombé dans le piège de la psychophobie, pour ça il mérite une médaille en chocolat praliné. Pour le reste, j'aime toujours autant sa manière d'observer les humains comme un anthropologue et de nous livrer ses réflexions toujours pertinentes sur notre espèce.
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}