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Critique de chriselis




Au hasard d'une découverte sur une foire à la brocante j'ai acheté ce livre dans l'édition originale « Rouge et Or Souveraine » des éditions GP qui ont fait les riches heures de mon enfance.
Enfant, j'adorais me plonger dans les aventures de Puck, jeune pensionnaire danoise d'un internat mixte, qui vivait exactement la vie que je ne vivais pas ; ces jeunes élèves vivaient sans leurs parents (tous très occupés par des vies professionnelles envahissantes, tous très à l'aise financièrement) elles décidaient de leurs loisirs, bénéficiaient d'une liberté d'action et de déplacements et je trouvais tout cela merveilleux.
Puck était bonne camarade, honnête, inventive, intelligente, espiègle et bienveillante.
Par sa ténacité et sa créativité elle était capable de résoudre des énigmes, de faire arrêter des malfrats et n'hésitait pas, même pétrie de peur, à sortir en pleine nuit pour suivre un suspect, n'écoutant que son courage.

Évidemment en relisant cela aujourd'hui je me doutais bien que je ne retrouverais pas le côté « palpitant » des aventures de Puck et de ses amies. Cependant au-delà de ses qualités de détective, j'ai refait connaissance avec une adolescente ayant des qualités de coeur, bienveillante mais pas naïve, connaissant les défauts de ses amis sans pour autant les leur reprocher, essayant toujours de les soutenir et de les consoler si nécessaire, et ne reculait jamais devant ses responsabilités. Les portraits psychologiques sont assez bien brossés ; les comportements des protagonistes donnent sujet à réflexion et sans en avoir l'air tout cela dresse des petites leçons de vie édifiantes.
Les relations entre les filles et les garçons ne sont aucunement empreints de sexisme et les filles ont leur part de victoires dans les batailles de clans. le tout dans un esprit bon enfant comme il se doit dans la littérature jeunesse, surtout en 1958.
A part quelques notions d'époque aujourd'hui dépassées je mettrais un petit bémol sur la traduction qui laisse à désirer.
J'apprends à cette occasion que Lisbeth Werner est le pseudo de deux écrivains : Knud Meister et Carlo Andersen ; après la disparition de ce dernier l'oeuvre a été poursuivie par Knud Meister.

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