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Critique de JunoR


JunoR
20 février 2017
Bien que ce scénario ressemble furieusement au scénario-type de la série, cet album présente quand même quelques originalités, notamment par les enjeux personnels qu'il met en scène. En effe, Aria se confronte à sa difficulté relationnelle et affective par sa relation avec son ami d'enfance qu'elle a retrouvé dans l'album précédent. Elle est très ambivalente à son égard et leur relation est décrite toute en finesse et en nuances.

Les personnages secondaires de l'histoire, eux-aussi, gagnent à être développés avec leurs paradoxes et leur complexité. Sacristar, le tyran du scénario-type, se révèle être victime avant d'être bourreau, de même que les amazones dont le peuple fut bourreau avant d'être opprimé. L'ambivalence des sentiments que ces personnages provoquent chez le lecteur est tout à l'avantage de la qualité scénaristique de l'album.

Malgré ces qualités qui font de ce tome un bon album, je déplore des redites invraisemblables par rapport au reste de la série, sans compter le scénario général qui n'est jamais qu'une ultime copie du scénario-type (un tyran, des opprimés, Aria vient mettre de l'ordre dans ce mess et s'en va vers de nouvelles aventures). Quelques exemples:
- Aria est prise pour quelqu'un d'autre dont elle a est le sosie... Pour la troisième fois! A-t-elle donc un physique si commun?! (voir 'Le Combat des Dames', 'Janessandre' et'Le Cri du Prophète')
- Utilisation d'une chauve-souris géante pour rattraper Aria (voir 'Le Méridien de Posidonia')
- Amazones guerrières peinturlurées (voir 'Yvanaëlle, Dame de Mordorez')
Bref! C'est dommage.

La qualité graphique de M. Weyland est toujours au rendez-vous et quelques suites de cases sans dialogues y amènent véritablement de belles émotions. On sent néamoins que cette lumière extraordinaire qu'on pouvait observer dans les albums 11 à 16 a bel et bien disparu. Dommage aussi.

C'est donc un bon album dont les redites scénaristiques décevantes sont largement compensées par la qualité graphiques, l'intérêt des enjeux personnels et la nuance des personnages.
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