AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Alfaric


Ce tome 19 intitulé "Sacristar" suit une énième fois le sempiternel schéma type de la série : communauté opprimée, vilain tyran, méchants machistes, gentilles féministes, Aria déboule de nulle part pour résoudre la situation et/ou foutre encore plus le bordel, Aria repart vers nulle part... Pire Michel Weyland recycle sans vergogne des situations qu'il a déjà exploitées, et pas en bien pour gâcher : Aria s'avère le sosie de quelqu'un d'autre pour la 4e fois, elle s'adonne encore à la psychologie de bazar, on a encore une fois une chauve-souris traqueuse (voir tome 8), on a encore un fois une victime devenue bourreau mais c'est tellement manichéen que c'est nul, on retrouve encore une fois les opprimés devenu oppresseurs et vice-versa mais c'est tellement balourd que c'est nul...
En bref Aria a quitté la famille d'adoption qu'elle a retrouvée dans le tome précédent pour retourner en Arnolide : Aria ne sait pas ce qu'elle veut, mais depuis le temps on a l'habitude... Bien qu'elle sache que la route d'Arnolide soit truffée de mâles machistes, elle s'étonne pour énième fois qu'en voyageant seul à moitié à poil elle soit interpellé par la locale maréchaussée (c'est l'élément déclencheur de la plupart des tomes ^^)... Arrêtée mais libérée par Tigron son amour d'enfance parti à sa recherche, les amants sont arrêtés par des Amazones adeptes du body painting qui leur demandent de se débarrasser de Sacristar leur ennemi juré puisque qu'en se débarrassant de ses sbires ils ont attirés sur leur communauté l'ire du tyran qui les hait !
Quelques WTF parmi d'autres :

Le relationship drama de ce tome relève du nanar de la pire espèce, alors qu'on aurait facilement pu raconter un bien meilleure histoire autour d'un fils en quête de vengeance manipulé par l'amant sorcier de sa mère condamnée pour adultère... Oui mais non, c'est plus facile de faire de faire du recyclage sans se relire pour gratter des tome !
Je veux bien être indulgent avec des séries qui se cherchent, mais celle-ci atteint 20 tomes et ne s'améliore pas, bien au contraire. Donc arrivé à ce stade peu de chance que son auteur se remettre en cause... Ici je ne mets pas la note minimale uniquement parce que les graphismes restent satisfaisants.
Commenter  J’apprécie          290



Ont apprécié cette critique (28)voir plus




{* *}