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Critique de Blok
Une thèse originale et intéressante que l'on peut résumer ainsi :
Parmi les sociétés développées les plus égalitaires ont les meilleurs résultats en matière de développement humain : durée de vie, mortalité infantile, stress, maladies mentales, état de santé, obésité, criminalité, sociabilité. Toujours dans le même groupe, il n'existe en revanche aucune corrélation entre montant du PIB et degré de développement humain.
Les auteurs étudient l'application du principe dans les différents domaines de développement humain, en l'illustrant par de nombreux exemples et tableaux. Parmi f de nombreuses constatations, une des plus intéressantes est celle-ci: l'égalité profite à toutes les classes de la societé et pas seulement aux couches inférieures
Ainsi, et cette observation est d'autant plus intéressante qu'elle est contre-intuitive, si l'on compare les taux de décès par classe sociale en Angleterre (très inégalitaires) et en Suède (très égalitaire) on constate que le taux de décès des Anglais les plus favorisés est supérieur à celui des Suédois les moins favorisés. Et de telles observations, le livre en regorge
On peut en tirer des conclusions pour la société française (pas trop mal classée dans l'ensemble malgré les coups portés par les libéraux de tout poil à l'État-Providence)
Selon certains, qui exaltent les libertés formelles, et notamment celle du renard libre dans le poulailler libre, les Français seraient victimes d'une passion de l'égalité qui leur coûterait cher. On constatera à la lecture de ce livre que l'attachement à l'égalité est loin d'être une spécificité française, et que les avantages en passent largement les inconvénients supposés. Quels inconvénients d'ailleurs et pour qui ? On en a une petite idée
Les thuriféraires du libéralisme mondialiste feraient bien de lire ce livre
Inversement, on peut se dispenser de lire la préface de Monsieur Canfin qui a participé entre 2012 et 2017 à une expérience de gouvernement ayant échoué à promouvoir tant la baisse des inégalités que la croissance du PIB.
Parmi les sociétés développées les plus égalitaires ont les meilleurs résultats en matière de développement humain : durée de vie, mortalité infantile, stress, maladies mentales, état de santé, obésité, criminalité, sociabilité. Toujours dans le même groupe, il n'existe en revanche aucune corrélation entre montant du PIB et degré de développement humain.
Les auteurs étudient l'application du principe dans les différents domaines de développement humain, en l'illustrant par de nombreux exemples et tableaux. Parmi f de nombreuses constatations, une des plus intéressantes est celle-ci: l'égalité profite à toutes les classes de la societé et pas seulement aux couches inférieures
Ainsi, et cette observation est d'autant plus intéressante qu'elle est contre-intuitive, si l'on compare les taux de décès par classe sociale en Angleterre (très inégalitaires) et en Suède (très égalitaire) on constate que le taux de décès des Anglais les plus favorisés est supérieur à celui des Suédois les moins favorisés. Et de telles observations, le livre en regorge
On peut en tirer des conclusions pour la société française (pas trop mal classée dans l'ensemble malgré les coups portés par les libéraux de tout poil à l'État-Providence)
Selon certains, qui exaltent les libertés formelles, et notamment celle du renard libre dans le poulailler libre, les Français seraient victimes d'une passion de l'égalité qui leur coûterait cher. On constatera à la lecture de ce livre que l'attachement à l'égalité est loin d'être une spécificité française, et que les avantages en passent largement les inconvénients supposés. Quels inconvénients d'ailleurs et pour qui ? On en a une petite idée
Les thuriféraires du libéralisme mondialiste feraient bien de lire ce livre
Inversement, on peut se dispenser de lire la préface de Monsieur Canfin qui a participé entre 2012 et 2017 à une expérience de gouvernement ayant échoué à promouvoir tant la baisse des inégalités que la croissance du PIB.
