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Critique de Zadgio


Surprenant. C'est le mot pour qualifier la lecture de cette novella ayant remporté le prix Nebula en 2005. Plus intellectuel que mes romans habituels, « La Peste du léopard vert » remplit son office en montrant au lecteur une société utopique où grâce à certaines manipulations génétiques la pauvreté, la famine et la mort ont été éradiquées. Je vous en dis plus en dessous.

La première chose que vous devez retenir, c'est que l'absence d'actions ne rend pas la lecture moins prenante. Un seul conseil, lisez ce nouvel opus de la collection UHL en une ou deux fois maximum. D'une part pour garder le fil mais également pour observer la manière habile de l'auteur de jongler entre les points de vue, les époques et d'analyser l'évolution de ce que pourrait être notre société. La faute à quoi, ou plutôt à qui: à Jonathan Terzian, philosophe et auteur d'une nouvelle théorie qui a malencontreusement (ou heureusement) rencontré par hasard une mystérieuse femme au coin de la rue. J'avoue avoir été dubitatif en début de lecture mais les pages défilant, je me suis pris au jeu de l'intrigue pour finir quand même sur les fesses en lisant cette conclusion.

En résumé, vous suivrez alternativement le point de vue de Michelle (qui a subi une recombinaison génétique pour adopter une apparence simiesque et désormais celle d'une sirène), spécialiste des recherches biographiques et enquêtant sur une période spécifique où le dénommé Terzian a disparu, et le point de vue de ce dernier durant cette période. Une très bonne manière de constater l'évolution de la société décrite et surtout le pourquoi des actions de Terzian. Une manière de faire réfléchir le lecteur sur les problématiques actuelles: réchauffement climatique, pauvreté, conflits armés et sur les impacts sociaux, financiers que pourrait engendrer ce remodelage génétique. J'ai beaucoup aimé la manière dont l'auteur amène un des « hics » de cette société utopique au travers d'une conclusion plutôt originale.

Je ne m'attendais pas du tout à cette expérience. Surpris au début, je me suis vite immergé dans cette histoire qui fait réfléchir et ne laisse pas indifférent. Avis aux amateurs.
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