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Critique de Aurelien38


Seul contre la Légion met en scène Chan Derron, légionnaire intègre jusqu'au jour où il se retrouve victime d'un complot longuement orchestré. Pour lui la seule solution est de devenir fugitif mais il se rend vite compte que l'on n'échappe pas à la Légion. Pour la légion la situation est claire : Chan Derron est le Basilic, ce terrible personnage qui sème le désordre en défiant les lois de l'espace-temps. Mais la réalité s'avère bien plus complexe et, finalement, tous les protagonistes ne cherchent qu'une seule réponse à cette question : qui est le Basilic ?

Pour commencer il convient de préciser que ce livre fait partie d'une trilogie mais peut-être lu indépendamment des autres. N'ayant pas lu les deux tomes précédents je me suis quand même lancé dans la lecture de Seul contre la Légion, bien que je conseille de lire le résumé des précédents ouvrages pour avoir une connaissance des évènements qui précèdent ce livre.
Il s'agit d'un ouvrage ancien (1939) et qui malheureusement souffre de son âge. En effet, les thèses avancés par l'auteur et les avancées technologiques se retrouvent vite dépassées par notre modernité. On retrouve ainsi des armes avec des baïonnettes, des calculatrices géantes etc... Cet aspect nous laisse tout au long du livre un certain recul vis à vis de l'histoire. Cependant, le plus gros défaut de ce livre réside dans sa trame principal : le Basilic, ce terrible personnage qui menace l'humanité toute entière a le pouvoir de plier l'espace-temps à sa volonté. Et c'est bien là le problème : on se retrouve avec un personnage tout puissant défiant les lois de la physique et qui a le pouvoir de vie et de mort sur tout l'univers. Outre la difficulté de trouver ce pouvoir plausible, le Basilic fait des choix particulièrement étranges voir irrationnels qui apparaissent à l'opposer du personnage que l'on veut nous montrer. Les victimes du basilique se comptent finalement sur les doigts ... d'une main. Enfin certains personnages remplis d'une rancune de plusieurs années se laissent convaincre par quelques phrases de leurs adversaires ce qui tend à nouveau au manque de réalisme de cet ouvrage.

On retrouve quand même quelques points positifs avec notamment la présence d'une "nouvelle lune" artificielle qui à remplacé la précédente ou encore certains personnages intéressants mais trop peu détaillés compte tenu du faible nombre de pages de ce livre (190).
A moins de n'avoir plus que ce livre à lire ou de le recevoir en cadeau, je suggère de se tourner vers d'autres ouvrages plus récent qui sauront davantage combler les amateurs de space opéra.
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