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Critique de IreneAdler
David le sait depuis toujours : il est une fille coincée dans un corps de garçon. Seuls ses deux meilleurs amis le savent ; il a bien essayé de le dire à ses parents, mais... la seule fois où il a osé l'avouer a des conséquences sur le long terme : à 14 ans il subit encore le harcèlement de son aveu de ses 8 ans. C'est évidemment un "monstre". Et ça ne s'arrange pas lorsqu'un élève venu d'un lycée qui craint prend sa défense. Et qu'il cache lui aussi un lourd secret.
Que ce livre se termine bien est une bonne chose. Il est bon que les ado aient des modèles positifs, comme dans Opération pantalon (qui se déroule également en Grande-Bretagne, tiens). On retrouve un peu les mêmes thèmes, comme le harcèlement, ce qui est cohérent, peu de punition de ce même harcèlement même lorsqu'il est dénoncé (même si à la fin on parle de réunion d'information pour les profs), l'amitié (ouf, sinon ce serait lourd). Pourtant Normal(e) expose deux situations différentes pour une même cause : Leo a osé le dire dans sa famille mais est victime de grande violence à l'école tandis que David n'ose pas le dire et même s'il est victime de harcèlement, il n'est pas agressé physiquement (ce qui ne veut pas dire qu'il y a plus de tolérance).
En revanche, il est un peu gros d'avoir deux trans dans une école, même si semble corroboré par les stats. Et surtout qu'ils se rencontrent. Heureusement que l'ensemble se double d'une autre quête : celle du père de Leo. Je crois que sinon la gui mauve aurait été complète et ça ne m'aurait pas plus du tout.
La couverture n'est pas vraiment heureuse non plus. Si l'idée du garçon avec une ombre de fille est bonne, le dessin est naïf ; quand je l'ai vu, je me suis dis que les bibliothécaires avaient rangés par erreur un album avec les romans ados...
Que ce livre se termine bien est une bonne chose. Il est bon que les ado aient des modèles positifs, comme dans Opération pantalon (qui se déroule également en Grande-Bretagne, tiens). On retrouve un peu les mêmes thèmes, comme le harcèlement, ce qui est cohérent, peu de punition de ce même harcèlement même lorsqu'il est dénoncé (même si à la fin on parle de réunion d'information pour les profs), l'amitié (ouf, sinon ce serait lourd). Pourtant Normal(e) expose deux situations différentes pour une même cause : Leo a osé le dire dans sa famille mais est victime de grande violence à l'école tandis que David n'ose pas le dire et même s'il est victime de harcèlement, il n'est pas agressé physiquement (ce qui ne veut pas dire qu'il y a plus de tolérance).
En revanche, il est un peu gros d'avoir deux trans dans une école, même si semble corroboré par les stats. Et surtout qu'ils se rencontrent. Heureusement que l'ensemble se double d'une autre quête : celle du père de Leo. Je crois que sinon la gui mauve aurait été complète et ça ne m'aurait pas plus du tout.
La couverture n'est pas vraiment heureuse non plus. Si l'idée du garçon avec une ombre de fille est bonne, le dessin est naïf ; quand je l'ai vu, je me suis dis que les bibliothécaires avaient rangés par erreur un album avec les romans ados...
