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Critique de PauseEarlGrey


Interférences pose le problème de la communication (et surtout de la connexion) à outrance. Evidemment, c'est une problématique majeure de notre société ultra-connectée et qui vise à l'être toujours plus, moyennant une intoxication à la publicité par la même occasion. C'est un sujet qui m'intéresse, forcément, et m'interroge. Briddey, l'héroïne, est parfois tellement sollicitée par diverses personnes de son entourage (famille, emploi, etc…) que j'en avais la gorge serrée pour elle. Forcément, j'ai du poser le livre plusieurs fois durant ma lecture pour prendre des pauses et ne jamais rentrer trop complètement dans cette histoire.

Parce que level up de la connexion/communication à outrance, c'est la télépathie. Nom de Zeus, c'est une véritable horreur ! Où passe la vie privée ? le roman nous le fait bien comprendre : disparue. La notion n'existe plus. Je vous épargne le réseau d'embrouilles qui se forme au fur et à mesure du récit, principalement car Briddey n'est pas connectée à la bonne personne, mais sachez que c'est à s'arracher les cheveux de la tête. Je me suis d'ailleurs souvent demandée pourquoi elle ne se jetait pas d'un pont ou de la fenêtre de son appartement…

Malgré ce sentiment d'angoisse rondement amené par le développement de l'intrigue par Connie Willis, j'ai trouvé certains passages excessivement longs voire répétitifs. Forcément, cela touche les pensées, en plus de ça on a des intrusions de communication de tous les côtés, résultats les digressions sont nombreuses. Trop nombreuses. Ce qui est franchement dommage. Je me suis demandée si l'auteure aurait pu trouver une autre façon de raconter son récit évitant ces longueurs mais je n'ai rien trouvé qui aurait permis de vraiment entrer dans les détails de ces connexions télépathiques. Malheureusement, le texte en pâtit.
Lien : https://pauseearlgreyblog.wo..
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