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Critique de jmb33320


« Je travaillais en journée dans une librairie d'occasion appelée Finders. J'y triais et mettais en rayons le stock, ou bien manipulais l'antique caisse enregistreuse, quand je ne préparais pas des tasses de maté pour le propriétaire, un très vieil esthète myope qui vivait du peu d'argent qu'il parvenait à tirer de son commerce, dont j'étais l'unique employé. Je n'avais jamais imaginé faire ce genre de travail un jour, mais ainsi va la vie pour un joyeux trentenaire qui se retrouve en pleine récession avec une licence de lettres et de très minces compétences informatiques ».

La ville de Toronto et cette librairie étrange sont les points communs entre les nouvelles qui composent ce recueil. D'autres vendeurs ou vendeuses y travailleront, pour des durées variables. L'ambiance de ces nouvelles, qui allient fantastique, SF et horreur, est nostalgique. Je suppose que l'auteur a décrit une ville qu'il connaît bien.
Le stock de Finders, accumulé par un certain M. Ziegler, recèle bien des surprises. On n'est pas à l'abri d'y dénicher des titres inconnus d'auteurs connus, en édition de poche un peu fanée. Une absurdité : qui se donnerait tant de mal pour forger ces exemplaires de faible valeur marchande ?

Les thèmes de ces nouvelles, parfois longues, ont à voir avec la science, mais aussi l'ésotérisme, les mondes parallèles, les créatures animales connues (voire familières) mais aussi inconnues. Les zones d'ombre restent nombreuses, les ambigüités fréquentes. Sans clore abruptement (on sent venir la fin de chaque texte), Robert Charles Wilson aime visiblement laisser son lecteur dans l'interrogation.

Ce livre m'a fait forte impression. du même auteur, j'ai déjà lu « Darwinia », mais qui ne m'avait pas autant séduit. Encore un auteur à suivre !
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