AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Meygisan


Après avoir délaissé ce cycle pour d'autres lectures, je craignais d'être perdu lorsque j'en reprendrais le cours. A ma grande satisfaction, il n'en ait rien et c'est avec facilité et plaisir que je renoue avec les personnages, le contexte, le lore, l'histoire. Tout se poursuit comme s'il ne s'était pas passé deux mois depuis que j'avais le tome 2.
Et c'est en ce qui me concerne plutôt bon signe puisque cela signifie que ce récit s'est assurément ancré en moi. Je retrouve avec plaisir la fluidité d'écriture de l'auteur, son style si particulier qui s'articule comme une chronique. On a vraiment l'impression d'être au coin du feu, en face d'un conteur venu vous raconter une histoire merveilleuse.
D'autant plus que pour ce tome, l'auteur s'attache tellement a développer l'univers. Les descriptions sont nombreuses et regorgent de détails, qu'elles concernent les devoirs, la géographie, le contexte historique, les personnages, leurs comportement et même leurs traditions vestimentaires. Il y en a pour tous les goûts et toutes les couleurs ce qui permet une immersion totale.
C'est également la personnalité des personnages principaux qui est fouillée ainsi que leur psychologie. La plupart évolue au fil de l'histoire et en fonction d'elle. Certains mûrissent quand d'autres subissent des évènements traumatisants.
L'histoire, elle, n'avance pas trop mais sûrement, jusqu'à un final que l'on sent monter tel l'orage au loin qui s'approche. Un final épique, qui change la donne, redistribue les cartes, et dont la violence contraste avec toute la beauté que l'auteur s'est évertué a nous d'écrire et z nous révéler tout le temps du bouquin, comme pour mieux montrer l'horreur de la guerre, pointer la dangerosité de l'ennemi qui ne manque pas de descriptions mais dont, étrangement, nous ne savons pas grand chose. Ce qui augmente encore son aura maléfique.
Qui dit descriptions dit lenteur, et c'est là le point faible du roman. Une étape dans le cycle, indispensable, passionnante si on y consacre le temps nécessaire à son immersion, mais long et peut être barbant, pour celles et ceux qui préfèrent l'action aux mots.
Commenter  J’apprécie          80



Ont apprécié cette critique (8)voir plus




{* *}