AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de boudicca


Ce cinquième tome des « Seigneurs des runes » marque une rupture très nette avec les volumes précédents. Avec « Les fils du chêne » c'est en effet une toute nouvelle page de l'histoire de Mystarria qui s'ouvre et si certains personnages demeurent, la plupart sont issus de la génération suivante, à commencer par ceux qui donnent leur nom à ce volume : Fallion et Jaz, les fils d'Iomé et du Roi de la Terre Gaborn, protagoniste des précédents tomes. Malgré le triomphe de ce dernier sur les Maraudeurs et l'installation d'une paix assez précaire, toutes les menaces n'ont pas été écartées, et c'est désormais sur les épaules de ses deux héritiers que repose le sort du monde. Ceux-ci sont alors la cible d'attaques plus violentes les unes que les autres, les poussant à fuit leur refuge du Château de Coorm. Autant dire que les dangers a affronter sur la route seront nombreux et que leur périple sera loin d'être de tout repos.

On suit donc au cours de ce cinquième volume les différentes étapes de la fuite des deux princes qui découvrent notamment pour la première fois la vie en mer à bord du « Léviathan ». Une grande partie du roman nous propose en effet de prendre le large et c'est avec intérêt que l'on découvre le navire et l'équipage qui le compose ainsi que les manigances du terrible Seigneur Pirate Sermombre. Les nouveaux personnages introduits sont tous aussi attachants que les précédents, qu'il s'agisse des deux protagonistes ou encore de Rhianna, fille d'Erin et Celinor, de l'énigmatique Fumeur... On retrouve également avec plaisir quelques têtes connues, à commencer par le duo de choc formé par Borenson et son épouse Myrrima qui n'a rien perdu de son tranchant. Les ennemis auxquels se retrouvent confrontés nos héros n'ont pour leur part rien à envier aux Maraudeurs, notamment les « strengi-saats », redoutables sbires de Sermombre.

Il n'est jamais évident de poursuivre un cycle en abandonnant la plupart des personnages derrière soi, mais D. Farland s'en sort remarquablement et parvient sans mal à relancer l'intérêt du lecteur. Il ne reste plus désormais qu'à attendre la suite.
Commenter  J’apprécie          210



Ont apprécié cette critique (21)voir plus




{* *}