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Critique de Ortie27


Alison Wong est une autrice Néo-Zelandaise, née en 1960. Ce livre est son seul roman. Elle a également publié Cup, un recueil de poésie. 

Début du XXème siècle. Nouvelle - Zélande qui reste Britannique. Dans la ville de Wellinghton.
A cette époque dans le livre, la première guerre mondiale commence. L'immigration chinoise est massive en NZ car la révolution en Chine bat son plein. Les Chinois rêvent de la fin de la dynastie, d'une Chine nouvelle, puissante et libérée.

Katherine, une jeune veuve, mère de deux enfants, s'éprend de Yung WONG, un marchand de primeurs, un émigré Chinois.
On assiste à la naissance de leur amour, ils sont touchants au début.
Seulement, une femme, veuve qui plus est, tombe amoureuse d'un chinois est très mal vu au 20e siècle en NZ.
Si Katherine se mariait avec lui, elle perdrait sa nationalité britannique, perdrait le droit de vote, n'aurait ni pension, ni retraite, elle perdrait tout.
Yung qui a le mal du pays, subit le racisme de la population et se fait régulièrement insulter par une bande d'enfants du quartier et les adultes le traitent comme un chien.
Un personnage est très intéressant, c'est Mrs Newman, une féministe militante qui va prendre sous son aile Edie, la fille de Katherine, afin de lui assurer une pension en complément de sa bourse universitaire.

Cette histoire ne m'a pas happée, je me suis ennuyée. J'ai trouvé qu'elle était très lente et que les chapitres étaient brouillons, mous. Les idées intéressantes ne sont pas exploitées. Une histoire d'amour incohérente avec la façon dont elle avait débutée alors que je m'attendais à une expression plus subtile de leurs sentiments. C'était pénible. 
Ce récit manque d'ardeur, alors que les sujets sont bouillants.
Une lecture mitigée sauvée par l'époque et les thèmes abordés : le racisme et l'émancipation féminine et comment les gens tentent d'évoluer dans ce bazar.
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