Ce septième tome reprend les épisodes #35 à #41 de la saga US et contient trois histoires.
La première histoire ne se concentre plus sur les habitants de la DMZ, mais sur les militaires stationnés à Staten Island. L'auteur s'y intéresse à la vie des militaires et à la relation entre les soldats américains et ceux des états libres. Au fil des deux épisodes qui composent cette histoire, la fraternité qui lie les deux camps adverses sur cette île isolée du reste du conflit, va lentement s'effriter, montrant la fragilité de toute forme d'amitié en temps de guerre.
Après ce récit sympathique, mais loin d'être indispensable,
Brian Wood renoue avec l'histoire principale et ramène Matthew Roth à Manhattan. Lors du sixième tome, plus politique que militaire, Matty avait déjà tourné le dos à sa neutralité journalistique pour soutenir Parco Delgado lors des élections. le changement de personnalité et d'orientation professionnelle se poursuit lors de ces quatre nouveaux épisodes, où Matty devient le livreur attitré de Delgado. Si ce nouveau rôle manque un tout petit peu de crédibilité, c'est surtout le contenu de ces livraisons/missions qui m'a laissé perplexe. L'histoire de l'or de Wilson m'a semblé assez invraisemblable et je ne parle même pas du petit paquet que Matty doit ramener de chez Soames. Mais, même si je me suis posé quelques questions au niveau du scénario, l'histoire de ce héros cherchant sa place au sein de cette guerre civile qui déchire les Etats-Unis demeure tout de même intéressante.
Le dernier épisode de l'album, invitant à suivre les pas de Zee après son départ de Parco City, est par contre totalement anecdotique et assez dispensable.
Au niveau du graphisme, le travail de
Riccardo Burchielli sur l'histoire principale est toujours aussi bon. Les dessins de
Kristian Donaldson sur la première histoire et de
Nikki Cook sur la conclusion, ne sont pas mauvais, mais tranchent un peu trop avec le style de
BurchielliCommenter  J’apprécie         00