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Critique de bdelhausse


Les éditions Dupuis ont été rachetées par le "grand méchant" découvert en fin du tome précédent. Pire... Spirou est écarté, parqué ad vitam aeternam dans les Iles Marmelade, où même la population est dépossédée de son droit de vivre sur la terre ancestrale. Spirou s'évade. Mais le Grand Capital est puissant. Tellement puissant que Seccotine, pour avoir aidé Spirou dans sa cavale verra Moustic se faire racheter par le même groupe financier, la VIPER.

Mais celui qui vit par la grande finance périra par la grande finance... et, suite à quelques états d'âme de méchants qui se rendent compte qu'ils tournent le dos à leurs valeurs, VIPER subit un revers boursier...

Tout est bien qui finit bien?

Pas sûr, car le successeur de VIPER pourrait bien se révéler encore plus méchant...

Rien de bien folichon dans ce tome 53. le discours est résolument adulte, voire "grands adolescents" au vu des thémes abordés. Mais le traitement des événements est tellement simpliste que l'on s'ennuie assez vite. Spip est abondamment appelé à la rescousse et divertit un peu par ses saillies, parfois amusantes, il est vrai.

Les vieilles recettes encore... Seccotine, Champignac... mais on tourne en rond. Surtout quand on a ce retournement de situation à la fin, avec l'apparition d'un méchant de plus... Les tomes 51, 52 et 53 s'enchaînent. Rappelons-nous, tout est parti de Zorglub, de son luna park, de ses commanditaires... et on aboutit à un truc mou. Franchement, je l'ai dit déjà, on retrouve ici les mêmes mécanismes que dans la série Seuls, scénarisée par Vehlmann. Emporté par l'action le lecteur s'émerveille, se sent pousser des ailes... mais quand on prend un peu le temps de la réflexion, on décèle les incohérences, les pistes annoncées qui ne se concrétisent pas, les impasses, etc.

Décidément, je n'accroche pas. Même le dessin, ici, se révèle lourd et trop travaillé, ajoutant une couche indigeste à l'ensemble.

Reste le propos alter-mondialiste bienvenu, les prises de position, une forme de combat militant, les droits de l'homme, etc. C'est louable, mais non abouti.
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