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Critique de Dixie39


Un destin, ça ne se commande pas. Jan Yoors en est la preuve. Qu'est-ce qui a pousser ce gosse à aller à la rencontre de ces tsiganes qui ont fait halte dans son village ? La curiosité, sans doute. La vie dehors, en plein air, autour du feu, près de l'eau et des chevaux.

Les rencontrer, c'est une chose. Mais à une douzaine d'années, s'en aller sur les routes, avec eux, c'est exceptionnel ! Ce vent de liberté qui les emporte, subjugue totalement ce gosse. Fasciné par ce peuple méconnu et surtout malaimé, il va apprendre à vivre comme eux, dans l'instant présent, dans la cohésion familiale et communautaire. Il va découvrir, non seulement une nouvelle façon de vivre, mais des codes, des relations complètement différentes, où les gadje ne sont pas tolérés. A part de rares exceptions, dont Jan Yoors fera partie.

Les Roms sont depuis la nuit des temps et dans tous les pays toujours vus comme des "voleurs de poules" ; certes, "le vol est chose admise chez les Rom, à condition qu'il se limite à des objets de première nécessité. Ce qui est condamnable, c'est le désir de posséder, lequel rend esclave d'appétits que nous n'avons pas besoin de satisfaire."

Les traditions orales perdurent le temps qu'un vivant puisse encore s'en souvenir et les transmettre le soir, autour d'un feu. La mémoire des disparus également...

"Le manque de courage devant la mort est un manque de courage devant la vie..."

Et elle fut bien remplie cette vie, que Jan Yoors nous donne à découvrir !

Qu'en est-il aujourd'hui, de cette liberté, de cette vie sur les chemins et de ce temps présent, le seul digne d'être vécu ?
Lien : http://page39.eklablog.com/t..
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