AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Andrea2


J'ai refermé ce tome 2 en éprouvant une sérénité totale. Celle de ne pas avoir été déçue, celle d'avoir acquis un dyptique qui a du sens pour moi et qui satisfait pleinement mon sens de l'esthétique. Celle surtout d'avoir fait la rencontre d'un auteur, d'avoir adhéré à sa vision, celle d'avoir aimé ses personnages. Celle d'avoir la certitude qu'un jour, je parcourrai ces pages à nouveau.
Je suis comme tout le monde en pâmoison devant la beauté et le dynamisme des planches, et bien entendu, devant la beauté des femmes, particulièrement celle de Ryuko.
Ryuko n'est pas un simple archétype qu'on de la femme fatale. Elle est dangereuse certes. Et pour cause, on ne dirige pas un clan de Yakusa sans sentir le sang. Elle est forte, aussi, comme les femmes le sont souvent, même avec des vies moins cinématographiques.
Sa force, justement, elle la puise dans son coeur, dans sa recherche pour le remplir de ce qui compte vraiment. Ryuko m'a touchée, en temps que lectrice et en temps que femme. Son destin m'a parlé, sa façon d'aimer aussi.
Et ce qu'elle finit par trouver a fait que j'ai refermé le livre avec un sentiment de reconnaissance pour l'auteur. Avec un prénom en tête, et toute la signification qu'il peut avoir dans cette histoire : Halim
J'ai bien sûr également fortement apprécié le cadre les références multiples à enjeux politiques et stratégiques de notre monde contemporain. Au début je pensais que c'était lié à ma profession, mais au final, pas seulement.
Si Eldo Yoshimizu manie cela à merveille, avec une pertinence qui stimule son lecteur, il nous donne aussi à réfléchir sur ce qu'il y a de beau. Il nous faut regarder, ce qu'il y a de beau. Ce qui a de la valeur humaine.
Ce qui nous lie par delà les violences systémiques et patriarcales, par delà les rapports de puissance et de domination.
Commenter  J’apprécie          00







{* *}