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Critique de JonathanLecuyer


Voilà un roman singulier, je pense qu'il peut être lu par deux spectres différents, un comme une aventure fantastique et l'autre un récit au message religieux assez fort.

Je n'ai pas été réceptif au message religieux du livre, je l'ai donc abordé comme un récit fantastique, mais disons que si le début du roman traite de l'enlèvement de Missy, la petite dernière des enfants de notre héros, Mackenzie, la suite est plus clivant dans son contenu. J'ai d'ailleurs lus plusieurs critiques ou au final ça se résume à deux visions des choses, le combat exalté de ceux qui y voient une propagande religieuse et ceux qui combattent ce fait.

Il est évident qu'il est difficile de passer à côté du contenu religieux du livre, cela en représente plus de la moitié, car pour reprendre ou j'en étais avant ma digression, après la disparition de Missy la famille de Mackenzie et lui-même, chacun va sombrer dans une dépression à des degrés divers. Une grande tristesse va les rythmer pendant plus de trois ans, Mackenzie appelle ça le Grand Chagrin (les majuscules sont mises à chaque fois dans le roman.)

Un jour, notre héros recevra un message dans sa boîte aux lettres, lui demandant de se rendre à la Cabane, c'est l'endroit ou a été retrouvé les vêtements ensanglantés de la petite. le mot est signé papa. Papa, c'est le nom que donne à Dieu la femme de Mack, elle travaille en quelques sortes comme accompagnatrice spirituelle dans une maison de retraite pour ceux qui se dirigent vers leur ultime sommeil. Donc nous avons une famille qui est dans son entièreté croyante, parents et enfants compris, donc réceptif.

Mack finira par se rendre à la cabane, à partir de là, on va laisser notre héros dans les mains de Dieu (plus précisément la trinité). C'est ici que les allergiques à toute religion prendront peur et crieront à la propagande. Alors en effet, il nous est servi toutes les leçons spirituelles plus ou moins communes aux évangélistes ou autres variantes soft du christianisme non-puritain.

Bien qu'aillant grandi avec des parents évangélistes, j'y ai goûté à tous ces principes du coup, je n'ai pas été surpris par le contenu, bien que tout soit « Américanisé » par rapport aux notions que j'ai eu plus jeune.

Si on laisse de côté la symbolique religieuse, je pense que ce que l'on peut retirer de ces multiples échanges et mise à l'épreuve que subira Mack, c'est une reconstruction psychologique, une acceptation des faits et un apaisement spirituel. Au final un psychologue qui aura accès à votre disque dur personnel :)

Certains messages sont intéressants et plein de bon sens et peuvent servir dans certains cas à relativiser.

Je n'en garderais pas un souvenir impérissable, mais c'est une lecture, comme je le disais en préambule, atypique pour moi, par sûr que je me laisserais tenté par d'autres lectures du genre.
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