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Critique de Alfaric


Dans ce tome 17, que personnellement je juge parfait, c'est par tous les moyens qu'Hild veut exercer sa vengeance sur Thorfinn qu'elle juge responsable de tous ses malheurs, à commencer par la perte de sa famille… Nous assistons donc à un excellent survival entre quelqu'un consumé par la colère et quelqu'un qui renoncé à la colère : notre Mahatma Gandhi viking va devoir mettre son coeur à nu pour franchir la barrière de la haine !
Après un tome 15 et un tome 16 largement consacrés au féminisme, ce tome 17 nous offre aussi un formidable portrait de femme : à l'âge du machisme roi, Hild a dû par deux fois imposer ses qualités de femme dans un monde d'homme ! La première fois en devenant par son intelligence une ingénieure, la deuxième fois en devenant par sa détermination une traqueuse… Et le mangaka continue sa croisade contre les forces obscures de la crevardise en dénonçant les homines crevarices qui refusent les progrès partagés par tous (remember l'ingénieur automobile Preston Thomas Tucker, contre lequel General Motors, Ford et Chrysler s'étaient ligués parce qu'il avait osé inventer la ceinture de sécurité : allez vous faire foute bande de connards !).
Hanté par les fantômes de son père biologique et de son père adoptif, Hild doit faire un choix entre la vengeance et la justice, la haine et le pardon, ce qui nous offre une très belle fin à la "Saint Seiya" (le lien entre les générations, les souvenirs qui lient les morts et les vivants)… To Be Continued !
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