AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de BurjBabil


Merci à babelio pour l'envoi de ce petit bouquin sympathique. Nique les invincibles !
Une intro très incisive et courte de Rokhaya Diallo ouvre le bal des dystopies totalitaires sur le thème à la mode du grand remplacement.
Pas de celui des retraités heureux par des vieux travailleurs paupérisés, ça, c'est plié, notre monarque s'en est félicité, et ses commanditaires aussi.
Non, le classique, celui dont on parle beaucoup tous les cinq ans lorsqu'on doit reconduire un émissaire des commanditaires cités plus haut aux plus hautes fonctions : celles de décider en notre nom quelle recul social devra être qualifié de réforme dans leur novlangue.
Des petits textes souvent drôles, quelquefois amers, toujours un peu (trop?) moralisateurs nous plongent dans des dystopies faisant penser à la série "Black Mirror".
Comme toujours dans cet exercice multi-auteurs, l'ensemble est inégal et chacun trouvera que tel apport est meilleur que tel autre...
Le petit remplacement d'Alice Zeniter a suscité mon intérêt le plus net, peut être parce que plus ironique, moins démonstratif (Et parce que j'ai un faible pour elle mais chuuut...) . le moins bon? Celui qui se moque de l'invention du terme "grand remplacement" en utilisant un de ses petits frères apparu dans le même espace politique sans même s'en rendre compte, ce qui est impardonnable pour moi...
Un Code QR en fin d'ouvrage permet de retrouver certains textes en audio, c'est très agréable.
Un petit bouquin à refiler aux membres de votre famille après un repas arrosé ayant tourné au vinaigre au moment de parler politique. Histoire de couper définitivement les ponts.
Commenter  J’apprécie          220



Ont apprécié cette critique (22)voir plus




{* *}