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Critique de PiertyM


Le feuilleton redevient plus intéressant parce que l'auteur nous fait ressusciter la grande Fausta, rajeunie, rafraichie, énergique plus que jamais, plus maligne, encore et encore plus cruelle que jamais mais en douceur car elle vous poignarde en vous souriant ou en vous remplissant les poches de pièces d'or, d'une ténacité redoutable, elle se fait passer pour la comtesse de Sorrientes, ambassadrice, diplomate, l'envoyée du roi Philippe III...un leurre...elle est là pour déstabiliser le pouvoir français, se servir de Charles d'Angoulême, l'enfant bâtard de Charles IX contre l'actuel roi Louis XIII alors âgé de 14 ans dont le royaume est géré sous la régence de sa mère Marie de Médicis et de l'amant de celle-ci le grand d'encre le Concini Concino...

La fin de Pardaillan, cela m'a fait penser à la mort de Pardaillan, une mort que j'ai attendu jusqu'à la fin de la lecture de ce neuvième tome, elle n'arrivera pas, c'est plutôt la fin dans les actions où au devant de la scène on voit apparaitre un nouveau vent de jeunesse avec Odet de Valvert, en qui Pardaillan retrouve sa fougue de jeunesse, est-il que, bien qu'au second plan, on a plus que besoin de Pardaillan pour sa maturité et son expérience, surtout s'il faut déjouer les plans d'une femme rajeunie de vingts, aux sourires paralysants et au coeur sec coincé dans un désert, insensible face à ses devoirs en tant que mère ou grand-mère, d'ailleurs sans pitié, elle fera enlever sa propre petite fille...

Avec le retour de Fausta, la guerre des intelligences est lancée!
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