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Critique de thedoc


C'est une belle histoire qui commence...
Pendant des années, Alain, 47 ans, et sa femme Lynette ont tenté tous les moyens pour avoir un enfant. Alors lorsqu'un tremblement de terre dévaste une ville du Pérou et fait des milliers d'orphelins, ils n'hésitent à partir là-bas, avec l'espoir de combler un vide qui les ronge.
Lorsqu'ils reviennent en France, c'est accompagnés de Qinaya, 4 ans, mignonne petite péruvienne qui va découvrir sa nouvelle famille qui l'accueille à bras ouverts. Il y a tout d'abord Mamie Rysette qui la comble de cadeaux. Pour Gabriel, le grand-père, c'est un peu plus compliqué. Il n'a pas vraiment élevé ses enfants, trop accaparé qu'il était par son travail de boucher-charcutier. Alors cette petite qui déboule dans sa vie, c'est une nouveauté pour lui qui a ses habitudes avec ses copains de la bande des Gégé. Des premiers contacts aux moments plus complices, c'est l'heure pour Gabriel, qui oublié d'être un père, de devenir un un grand-père.

C'est une histoire somme toute banale et c'est une histoire tout simplement touchante, proche de nous, qui ne tombe pas dans la sensiblerie. La relation qui se tisse entre ce grand-père bourru et le petite Qinaya est émouvante. Il ne s'agit pas ici d'imaginer de grands moments d'effusion mais juste d'assister à ces instants qui comblent une vie : acheter du sable pour le bac afin que la petite puisse jouer, jardiner ensemble, lancer Qinaya sur son premier vélo, lui faire un place dans le lit quand l'orage gronde et qu'elle a peur. Si Gabriel a raté son rôle de père, il ne manque pas celui d'achachi, grand-père dans la langue de Qinaya. . Et cela lui va très bien.
Les dessins, décors et personnages, sont tout en rondeur et d'une couleur tendre. C'est doux comme le pilou pilou, à l'image de cette petite Qinaya qui, après ce bougon de Gabriel, ne peut que vous faire craquer.
Dernier atout de cette jolie BD, la fin inattendue... qui nous pousse d'emblée vers le tome 2.

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