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Critique de Ziliz


Parfois, Zidrou me touche, sans réserves.*
Mais souvent, il m'agace. Il me semble particulièrement doué pour faire du business - y a qu'à voir sa production annuelle - et la BD est un art pour lequel quantité rime rarement avec qualité. Il utilise les grosses ficelles qui font pleurer et rire dans les chaumières, quitte à reprendre les recettes des collègues. Ici : trois vieux papis-potes bougons. Ça rappelle étrangement la formidable série des 'Vieux fourneaux' (Lupano et Cauuet), mais ça ne lui arrive pas à la cheville - les vannes graveleuses tombent à plat, entre autres...

A part ça, on a ici une jolie histoire d'adoption, celle de Qinaya, petite orpheline péruvienne de quatre ans. Bien sûr, on fond immédiatement pour cette louloute adorable et lumineuse aux grands yeux noirs. Et on comprend mal la connerie de quelques blaireaux autour qui ne cachent pas leur hostilité face à sa venue, à commencer par celle du grand-père - c'est parce qu'il était boucher qu'il est si bourrin ? Bonjour les raccourcis !
Alors bien sûr, on se doute que le papi va devenir gaga en apprenant à connaître la petite. Aucune surprise dans le scénario, donc... Seule la fin vous cueille, vous scie les pattes, vous donne envie de hurler. Mais pour ravaler votre chagrin (ou pas), il faudra attendre quelques mois (guère plus, Zidrou produit très vite), car bien sûr, il y aura une suite, voire plusieurs. Quand je vous dis que cet auteur a le sens des affaires...

* Le beau Voyage, Boule à zéro (t.1), La Mondaine (t.1), Lydie, Pendant que le Roi de Prusse...
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