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Critique de florencem
Si j'ai voulu lire ce troisième tome, c'est en grande partie parce que je voulais savoir comment l'auteur allait terminer sa trilogie. Je ne dirais pas que je me suis forcée mais pas loin. C'est dommage car l'idée même de la trilogie était intéressante, mais l'auteur a fait passer au premier plans les états d'âme de son héroïne et ses histoires de coeur plutôt que de se concentrer sur la malédiction.
Lia, donc… Autant dans le premier tome le personnage était sympathique autant depuis le second, cela se gâte et le troisième… Comment vous dire. Notre héroïne est d'une arrogance à toute épreuve. Elle seule peut être en colère, parce que c'est l'élue, qu'elle a tout le poids de la prophétie sur ses épaules… Blablabla… Elle n'a jamais tord, ses actions ne sont jamais remises en question ou alors très brièvement et on retourne immanquablement à « Je suis en colère contre toi et j'ai tout les droits de l'être, pas toi ». Et puis, si vous ne vous souvenez pas qu'elle a réussi à vaincre un ennemi, pas de soucis, elle vous le rappelle à de nombreuses reprises. Et puis, de ce fait, elle n'a pas besoin de protection. Elle peut se défendre toute seule. Que ces hommes qui m'aiment et qui veulent me protéger me foutent la paix ! Et je ne parle même pas de ses états d'âme qui sont constants, répétitifs, qui alourdissent le récit et qui ne la rendent pas sympathique du tout, surtout que la demoiselle se répète. Elle se targue d'avoir changer, d'être une femme, mais non, franchement, non. Et quand je n'adhère pas au personnage principal, c'est quasiment perdu d'avance pour le reste. Je vous l'accorde, Lia s'arrange tout de même au fil du roman et au fur et à mesure où elle se perd dans la tentation de Samaël, elle prend aussi conscience de certaines choses et redevient la Lia que l'on a connu au début. Mais pour moi, le mal était déjà fait.
Les autres personnages m'ont laissée de marbre également. Je pense que ma lassitude y a fait pour beaucoup. Birgit, un nouveau personnage, donne cependant de la fraicheur. Nous retrouvons aussi un couple de personnages du premier tome qui m'a beaucoup plu, ainsi qu'un de leur ami. le problème étant que ces protagonistes sont très peu présents. Luisa et Sonia n'apparaissent pas non plus sous leur meilleur jour à cause des tensions avec Lia. Dimitri me laisse toujours de marbre. Il est trop stéréotypé prince charmant pour moi. Gareth a beaucoup plus d'intérêt à l'inverse mais encore une fois ses apparitions sont sporadiques. Je ne parle même pas de James qui fait un retour lamentable. Alice, par contre, a plus de relief. Ses quelques passages sont arrivés à me toucher et à changer légèrement la donne.
L'histoire, comme je l'ai dit, passe assez en second plan au final, les pensées de Lia et ses histoires de coeur prenant plus le dessus. Cependant, on arrive à avoir une linéarité plaisante en ce qui concerne la quête pour empêcher la malédiction de se produire. le parcours de Lia la conduit en Irlande, où ses recherches ont été pour moi les moments les plus appréciables du roman. Puis, on retombe plus ou moins dans des réflexions et la fin se profile et se clôt très rapidement. Trop rapidement. Pas vraiment d'affrontement épique, un peu d'émotion, un peu de suspens mais cela tombe assez à plat. Il faut dire que depuis le premier tome, je ne voyais pas une autre fin pour cette trilogie, donc pour ma part, aucune surprise. Après, oui, c'est un peu triste, mais franchement, vu que je ne me suis pas attachée aux personnages, j'ai plutôt été de marbre fasse à la situation. L'épilogue n'apporte pas vraiment quelque chose non plus. Je m'attendais à plus, mais encore une fois, ce sont des pensées qui prédominent et j'ai été un peu sur ma faim. J'aurais voulu en savoir plus sur les événements « d'après », sans non plus avoir trop de détails mais tout de même…
Vous l'aurez compris, je n'ai pas adhéré aux personnages ni à la narration. Je ne tenterais pas d'autres oeuvres de l'auteur de peur de retrouver les mêmes schémas. Maudites avait du potentiel, mais la trilogie s'est très vite essoufflée, et c'est bien dommage.
Lia, donc… Autant dans le premier tome le personnage était sympathique autant depuis le second, cela se gâte et le troisième… Comment vous dire. Notre héroïne est d'une arrogance à toute épreuve. Elle seule peut être en colère, parce que c'est l'élue, qu'elle a tout le poids de la prophétie sur ses épaules… Blablabla… Elle n'a jamais tord, ses actions ne sont jamais remises en question ou alors très brièvement et on retourne immanquablement à « Je suis en colère contre toi et j'ai tout les droits de l'être, pas toi ». Et puis, si vous ne vous souvenez pas qu'elle a réussi à vaincre un ennemi, pas de soucis, elle vous le rappelle à de nombreuses reprises. Et puis, de ce fait, elle n'a pas besoin de protection. Elle peut se défendre toute seule. Que ces hommes qui m'aiment et qui veulent me protéger me foutent la paix ! Et je ne parle même pas de ses états d'âme qui sont constants, répétitifs, qui alourdissent le récit et qui ne la rendent pas sympathique du tout, surtout que la demoiselle se répète. Elle se targue d'avoir changer, d'être une femme, mais non, franchement, non. Et quand je n'adhère pas au personnage principal, c'est quasiment perdu d'avance pour le reste. Je vous l'accorde, Lia s'arrange tout de même au fil du roman et au fur et à mesure où elle se perd dans la tentation de Samaël, elle prend aussi conscience de certaines choses et redevient la Lia que l'on a connu au début. Mais pour moi, le mal était déjà fait.
Les autres personnages m'ont laissée de marbre également. Je pense que ma lassitude y a fait pour beaucoup. Birgit, un nouveau personnage, donne cependant de la fraicheur. Nous retrouvons aussi un couple de personnages du premier tome qui m'a beaucoup plu, ainsi qu'un de leur ami. le problème étant que ces protagonistes sont très peu présents. Luisa et Sonia n'apparaissent pas non plus sous leur meilleur jour à cause des tensions avec Lia. Dimitri me laisse toujours de marbre. Il est trop stéréotypé prince charmant pour moi. Gareth a beaucoup plus d'intérêt à l'inverse mais encore une fois ses apparitions sont sporadiques. Je ne parle même pas de James qui fait un retour lamentable. Alice, par contre, a plus de relief. Ses quelques passages sont arrivés à me toucher et à changer légèrement la donne.
L'histoire, comme je l'ai dit, passe assez en second plan au final, les pensées de Lia et ses histoires de coeur prenant plus le dessus. Cependant, on arrive à avoir une linéarité plaisante en ce qui concerne la quête pour empêcher la malédiction de se produire. le parcours de Lia la conduit en Irlande, où ses recherches ont été pour moi les moments les plus appréciables du roman. Puis, on retombe plus ou moins dans des réflexions et la fin se profile et se clôt très rapidement. Trop rapidement. Pas vraiment d'affrontement épique, un peu d'émotion, un peu de suspens mais cela tombe assez à plat. Il faut dire que depuis le premier tome, je ne voyais pas une autre fin pour cette trilogie, donc pour ma part, aucune surprise. Après, oui, c'est un peu triste, mais franchement, vu que je ne me suis pas attachée aux personnages, j'ai plutôt été de marbre fasse à la situation. L'épilogue n'apporte pas vraiment quelque chose non plus. Je m'attendais à plus, mais encore une fois, ce sont des pensées qui prédominent et j'ai été un peu sur ma faim. J'aurais voulu en savoir plus sur les événements « d'après », sans non plus avoir trop de détails mais tout de même…
Vous l'aurez compris, je n'ai pas adhéré aux personnages ni à la narration. Je ne tenterais pas d'autres oeuvres de l'auteur de peur de retrouver les mêmes schémas. Maudites avait du potentiel, mais la trilogie s'est très vite essoufflée, et c'est bien dommage.
