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Critique de cecile70


Et c'est reparti pour le douxième tome des Rougeon-Macquart, avec la jeune Pauline.

Si vous êtes déprimés, passez votre chemin. Malgré un titre annonciateur de bonne humeur, Zola nous décrit une histoire plutôt noire du début à la fin.

Il est loin le temps des Halles et de l'opulence dans le ventre de Paris où Pauline était encore toute petite. Devenue orpheline, elle se retrouve envoyée en province, près d'Avranches, chez des cousins éloignées, les Chanteau.

Au départ bien intentionnés, les Chanteau l'accueillent dans leur maison, en compagnie de leur fils Lazare, âgé de quelques années de plus que Pauline, ainsi que de la bonne Véronique.

Cependant, l'argent laissés par les parents de Pauline semblent fortement intéresser la mère Chanteau, qui s'amuse à imaginer les deux enfants se mariant, puis également à piocher dans les liasses de billets.
Le père Chanteau quant à lui est atteint de goutte et souffre énormément. Cela donne lieu à de nombreuses descriptions de l'époque quant au rôle des médecins, aux médicaments d'antan et aux maladies que l'on ne savait pas soigner. de même que les accouchements qui se retrouvaient périlleux. La souffrance était alors intense.

Lazare est un petit idiot sans cervelle, qui est inconséquent tant dans ses choix pour sa vie personnelle que professionnelle. Pauline découvre également l'amour, mais oublie de penser à elle à force de laisser passer le bonheur des autres avant le sien.

J'ai lu il y a peu de temps qu'il s'agissait ici d'un des romans autobiographiques de Zola, et cela m'a donné envie de connaître sa vie. S'agissait-il de son rapport avec la mort ? de ses amours déçues ? ou encore des déceptions et tromperies liées à l'argent ? Suite au prochain épisode, mais cela m'a fortement intriguée.
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