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Critique de ErnestineRadioconducteur


Ceci n'est pas une critique, je vais raconter ma vie à moi, moi et moi... comment ça c'est égotique? Non je ne parle que de moi c'est tout... ;-)
Il faut commencer par dire que j'ai lu l'assommoir quand je venais d'avoir seize ans, à la fin de la seconde pendant que les premières et terminales passaient leurs examens. Mes connaissances littéraires étaient donc pire encore que celles d'aujourd'hui et je ne risque ni d'avoir perçu ni de me souvenir de toutes ses subtilités( peut-être même pas du sens général de l'oeuvre des Rougon-Macquards)

Le choix de cette lecture ne coulait pas de source. Il faut savoir qu'à choisir un Zola, tout le monde se ruait sur Germinal.L'époque coïncidait avec son adaptation cinématographique.

Je l'ai lu, car ce livre avait beaucoup compté dans la vie de ma mère. Pour elle, même dans ce contexte social, Gervaise aurait pu limiter les dégâts, si les hommes ne la tiraient pas vers le bas. C'est ce qui l'a motivée à sauver sa peau, en laissant derrière elle un homme que l'on pourrait qualifier (selon les petites théories de la tendance actuelle) de "toxique".

En ce qui me concerne, le moment clé qui m'a marquée est celui où elle "s'abandonne" dans le lit de Lantier parce que Coupeau baigne dans son vomi d'alcoolique. Elle qui n'avait porté son choix sur ce dernier seulement parce qu'il était sobre avant leur union. Une seconde de laisser-aller et voilà que la déchéance s'amorce.

Et j'en suis là, encore, une fois, à ne pas me laisser aller, à prendre la bonne décision que je n'ai pas envie de prendre, la mort dans l'âme. Le plus dur sera encore de m'y tenir...alors que moi-même je fais systématiquement les frais du laisser-aller d'autrui. Cela ne semble ne rien m'apporter de très bon, à vrai dire et peut-être que je vais me faire engloutir par le déterminisme décrit par Zola, mais pour l'instant je tiens bon.

La présidente de Tourvel qui vacille mais ne sombre pas.

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