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Critique de domm33
Daniele Zovi, spécialiste des forêts et des animaux sauvages, membre de la commission scientifique au ministère de l'environnement.pendant quelques années, en Italie, est un amoureux de la neige.
Dans son livre, publié dans la collection hommes et montagnes par Glénat, l'auteur nous parle de sa passion. Il fait appel à ses souvenirs pour nous présenter cet élément de façon scientifique, poétique parfois et alerte surtout sur sa disparition progressive due en grande partie, comme on le sait tous maintenant, à l'activité humaine.
L'auteur commence par nous présenter un flocon de neige, toute son histoire, depuis ses débuts dans un nuage jusqu'à sa mesure, sa composition...
Le chapitre suivant nous parle du bruit de la neige ou plutôt son silence avec toujours une explication scientifique. Les tempêtes de neige, les avalanches la couleur de la neige que l'on perçoit différemment selon la luminosité ou autre, puis les glaciers, la mémoire de la glace et enfin le printemps qui revient, tout cela nous est décrit en même temps qu' une anecdote de la vie de l'auteur. Cela en fait un ouvrage à la fois scientifique et autobiographique mais que j'ai trouvé un peu décousu. Les histoires personnelles sont isolées les unes des autres et ne suivent pas un ordre chronologique, ce qui m'a empêchée de me plonger vraiment dans le récit.
Ce qui m'a plu par contre, c'est la partie où l'auteur parle des animaux sauvages et des plantes. Les oiseaux, les mammifères (marmottes, blaireaux, loirs, renards, chevreuils, loups...) s'adaptent au froid, c'est bien expliqué par Daniele Zovi. Les plantes adoptent aussi des stratégies de survie.
"Il fait nuit à présent et je regarde encore par la fenêtre tandis que, dans la pièce, se diffuse la lueur consolatrice du poêle. Dehors les animaux sauvages se préparent à résister, chacun à sa façon, chaque espèce un résultat de sa très longue adaptation, et qui continue encore. Les Sapiens que nous étions avions trop hâte de descendre des arbres, de nous défaire de nos poils et de marcher debout pour aller par le monde faire des dégâts."
J'ai aimé aussi dans la partie "la couleur de la neige" les références aux peintres tels Monet avec son tableau "La pie", magnifique : https://artsandculture.google.com/asset/the-magpie/rQGnadHwK8lSmg?hl=fr&ms=%7B-et Kandisky avec Paysage d'hiver : https://passeurdarts.com/vassily-kandinsky-paysage-d-hiver-1909 "C'est un tableau magnifique, qui inspire de la joie, et c'est aussi la preuve de la puissance de l'art et de son mystère, de la force avec laquelle il raconte, de sa capacité à émouvoir en bousculant les lieux communs."
"Autobiographie de la neige" est un livre où l'on apprend des choses intéressantes et bien sûr, ce qui interpelle au fil des chapitres, c'est la diminution des couches de neige et de glace depuis l'enfance de l'auteur jusqu'à aujourd'hui. le constat du rapide réchauffement climatique fait par l'auteur et les études scientifiques sur lesquelles il s'appuie est aussi réaliste qu'alarmant.
"L'homme occidental a apparemment créé un environnement rassurant et plus protégé, mais celui-ci présente en réalité de nombreux défauts ainsi qu'une inquiétante fragilité."
Je remercie chaleureusement Babelio et les Editions Glénat pour l'envoi de ce livre lors de la Masse critique non fiction de février.
Dans son livre, publié dans la collection hommes et montagnes par Glénat, l'auteur nous parle de sa passion. Il fait appel à ses souvenirs pour nous présenter cet élément de façon scientifique, poétique parfois et alerte surtout sur sa disparition progressive due en grande partie, comme on le sait tous maintenant, à l'activité humaine.
L'auteur commence par nous présenter un flocon de neige, toute son histoire, depuis ses débuts dans un nuage jusqu'à sa mesure, sa composition...
Le chapitre suivant nous parle du bruit de la neige ou plutôt son silence avec toujours une explication scientifique. Les tempêtes de neige, les avalanches la couleur de la neige que l'on perçoit différemment selon la luminosité ou autre, puis les glaciers, la mémoire de la glace et enfin le printemps qui revient, tout cela nous est décrit en même temps qu' une anecdote de la vie de l'auteur. Cela en fait un ouvrage à la fois scientifique et autobiographique mais que j'ai trouvé un peu décousu. Les histoires personnelles sont isolées les unes des autres et ne suivent pas un ordre chronologique, ce qui m'a empêchée de me plonger vraiment dans le récit.
Ce qui m'a plu par contre, c'est la partie où l'auteur parle des animaux sauvages et des plantes. Les oiseaux, les mammifères (marmottes, blaireaux, loirs, renards, chevreuils, loups...) s'adaptent au froid, c'est bien expliqué par Daniele Zovi. Les plantes adoptent aussi des stratégies de survie.
"Il fait nuit à présent et je regarde encore par la fenêtre tandis que, dans la pièce, se diffuse la lueur consolatrice du poêle. Dehors les animaux sauvages se préparent à résister, chacun à sa façon, chaque espèce un résultat de sa très longue adaptation, et qui continue encore. Les Sapiens que nous étions avions trop hâte de descendre des arbres, de nous défaire de nos poils et de marcher debout pour aller par le monde faire des dégâts."
J'ai aimé aussi dans la partie "la couleur de la neige" les références aux peintres tels Monet avec son tableau "La pie", magnifique : https://artsandculture.google.com/asset/the-magpie/rQGnadHwK8lSmg?hl=fr&ms=%7B-et Kandisky avec Paysage d'hiver : https://passeurdarts.com/vassily-kandinsky-paysage-d-hiver-1909 "C'est un tableau magnifique, qui inspire de la joie, et c'est aussi la preuve de la puissance de l'art et de son mystère, de la force avec laquelle il raconte, de sa capacité à émouvoir en bousculant les lieux communs."
"Autobiographie de la neige" est un livre où l'on apprend des choses intéressantes et bien sûr, ce qui interpelle au fil des chapitres, c'est la diminution des couches de neige et de glace depuis l'enfance de l'auteur jusqu'à aujourd'hui. le constat du rapide réchauffement climatique fait par l'auteur et les études scientifiques sur lesquelles il s'appuie est aussi réaliste qu'alarmant.
"L'homme occidental a apparemment créé un environnement rassurant et plus protégé, mais celui-ci présente en réalité de nombreux défauts ainsi qu'une inquiétante fragilité."
Je remercie chaleureusement Babelio et les Editions Glénat pour l'envoi de ce livre lors de la Masse critique non fiction de février.
