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Critique de aliasdam
Roman contemplatif, Trop loin de Dieu démontre le talent de Kim Zupan pour présenter les ambiances. le lecteur partage pendant 600 pages le quotidien de Hickney dans le Montana. Il ramasse les animaux morts le long des routes & s'occupe d'un ami aux jambes coupées. Quand un homme étrange lui propose de le payer plus contre la remise des animaux, il accepte, voyant la possibilité de vivre de manière plus décente & peut-être conquérir la femme qu'il aime. L'engrenage se met en route.
Récit qui prend son temps, l'auteur marche à pas feutrés. CE calme cache évidemment une férocité humaine & les faiblesses de l'homme. L'appât d'argent, l'alcool, la drogue sont monnaies courantes dans cette région délaissée et chacun survit comme il peut - et comme il l'entend. La nature est redoutable et les comptes à rendre d'autant plus dangereux. Un contrat amène des problèmes & la surenchère est d'autant plus attendue.
Le livre se lit efficacement, avec charme, avec une lenteur envahissante. On n'est pas dans la rapidité, dans le rendement avec une surcharge de rebondissements. Les personnages évoluent avec intérêt, et le final, qu'on attend sanglant, se fait joliment attendre. Trop attendre. Une fois que la machine à violence est lancée, on s'en moque presque. le récit, d'une lenteur rafraîchissante au départ, lasse. le trop-plein descriptif, les mauvaises décisions de chaque personnage pèse dans la balance.
Trop loin de Dieu méritait mieux, des passages élagués, et un final diablement plus sanglant en descriptions.
Récit qui prend son temps, l'auteur marche à pas feutrés. CE calme cache évidemment une férocité humaine & les faiblesses de l'homme. L'appât d'argent, l'alcool, la drogue sont monnaies courantes dans cette région délaissée et chacun survit comme il peut - et comme il l'entend. La nature est redoutable et les comptes à rendre d'autant plus dangereux. Un contrat amène des problèmes & la surenchère est d'autant plus attendue.
Le livre se lit efficacement, avec charme, avec une lenteur envahissante. On n'est pas dans la rapidité, dans le rendement avec une surcharge de rebondissements. Les personnages évoluent avec intérêt, et le final, qu'on attend sanglant, se fait joliment attendre. Trop attendre. Une fois que la machine à violence est lancée, on s'en moque presque. le récit, d'une lenteur rafraîchissante au départ, lasse. le trop-plein descriptif, les mauvaises décisions de chaque personnage pèse dans la balance.
Trop loin de Dieu méritait mieux, des passages élagués, et un final diablement plus sanglant en descriptions.
