Encore un grand moment ! Mais quel moment : angoisse, malaise, rires jaunes, petits frissons à la base du cou... Tout dans ces pages est si innocent, et tout est si dérangeant. Une nausée permanente. Mais comment fait-il ? Quelle dose de magie faut-il dans une plume pour arriver à extraire d'une idée aussi simple que cela, l'amitié entre un jeu garçon et un baron, autant de sensations si palpables, si vraies qu'on a l'impression d'y être. le tout très Viennois, bien sûr. Avec une bonne dose de misogynie et tout le tralala.
Son
conte crépusculaire est pas mal aussi dans le genre "je ne sais plus où me mettre", et sa "nuit fantastique" questionne chaque jour ma capacité à reprendre la lecture là où je l'ai laissé. Suis-je assez forte pour lire le maître ?
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