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Critique de frconstant


Stefan ZWEIG n'est plus à présenter. Son nom, ses écrits sont mis en évidence dans toutes les bibliothèques, les librairies et les réseaux d'échanges littéraires. Né en 1881, ZWEIG est toujours d'une grande actualité! Aiguisé par ses nombreux voyages, l'expérience du 1er conflit mondial qui le conduira à s'associer au mouvement pacifiste international dès juin 1917 et, surtout, par sa capacité jamais démentie de regarder l'humain avec lucidité et empathie même quand la critique de ses actes s'impose, il est et este une des belle plume humaniste qu'il nous est donné de lire avec félicité.
Dans ce très bref ouvrage contenant deux nouvelles, ZWEIG souligne l'existence d'hommes qu'on n'oubliera jamais et les qualités de vie qu'il leur attribue - rappelons-nous l'époque de ses écrits - ouvre une fenêtre d'authenticité sur le partage des biens et services à donner comme à recevoir!

La seconde nouvelle nous interroge sur l'équilibre devant présider à toute forme de relation entre l'Homme et l'Homme, entre l'Homme et l'animal. Mais au-delà, en surplus, il prolonge sa réflexion par une interrogation qui tenaille tant d'hommes et de femmes parmi nous : Avons-nous le droit d'accuser sans preuve factuelle ? Pouvons-nous décider de la culpabilité de l'autre sur base de nos seules certitudes, nos déductions, nos observations, croyances et cogitations de toute nature ? Qu'est-ce qui doit nous retenir d'accuser sans preuve ! … Quand on connaît les dégâts de la rumeur, comme ceux des non réponses avec lesquelles les victimes doivent parfois vivre, cette question d'éthique reste d'une actualité brûlante ! ZWEIG l'avait dit, déjà ! Et avec quelle maîtrise !
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