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Critique de Sevlipp


Stefan Zweig achève cet essai (ni complétement biographique, ni roman), l'envoie à son éditeur et se suicide. On ne peut pas s'empêcher d'y penser en lisant la dernière phrase avant de refermer ce livre-témoignage.
"Mais en fin de compte toute ombre n'est-elle pas aussi enfant de la lumière ? et seul celui qui a connu des heures lumineuses et des heures sombres, la guerre et la paix, la grandeur et la décadence, celui-là seul à vraiment vécu".
Zweig retrace son enfance, son adolescence, sa vie de jeune adulte, ses voyages, son succès, la montée du nazisme et la persécution des juifs.
De 1895 à 1941, il a vécu les deux guerres. Il était précurseur, pour l'union de l'Europe, pour la liberté des femmes. Je l'ai trouvé résolument moderne.
On croise tous les gens célèbres de l'époque et il se comporte parfois comme un vrai fan. Il s'étend peu sur sa vie privée et amoureuse.
Quelques allusions à ses écrits (Amok, Marie-Antoinette, Marie-Stuart...) se glissent ça et là.
Et surtout, on reconnait son admirable style qui, à chaque fois, me fait le même effet. Rien que pour ça, il faut lire "Le monde d'hier".
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