Si seulement un auteur pouvait aujourd'hui décrire comme lui l'insouciance d'une fin de siècle, et les prémices des catastrophes à venir. Ce basculement, cet aveuglement des élites, au croisement de l'histoire, de l'art, de la politique internationale, des amitiés intellectuelles. Puis surgit la première guerre, avec une rumeur et rapidement la folie collective qui emporte tout. Comme Zweig, on se sent attaché sur les rails et à l'horizon fonce un monstre mécanique et hurlant. Un témoignage humaniste, essentiel pour comprendre hier. Et peut-être un peu éclairer aujourd'hui..
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