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Critique de HenriMoufettal


Alors la je pose mes yeux sur une des oeuvres maitresses du début du vingtième siècle. Stefan Zweig « le monde d'hier ». Je les ai posés avant-hier, ils n'ont redécollé que ce soir.

La première partie, avant guerre, première guerre, entre deux, m'a fait entrer si je veux mes impressions honnêtes avec vous dans un aveuglement judéo-bourgeois communautaire, impression que j'ai dans le livre que je traduirai par l'aveuglement du confort dans nos sociétés occidentales. Des digressions intéressantes dans ce monde sur l'évolution positif de l'art et de son écosystème fertile comme on le lit dans cette première partie. Apres, aveuglement, je ne dis pas que je verrai mieux, mais je souhaite par la tirer une leçon de ce livre. Ne pas laisser les religions nous empêcher de parler. Il est facile pour moi de le faire, en partie athée. Toujours est-il que je suis humaniste, et avec la science, ce sont mes religions. A éviter ces sujets, les flux et reflux font monter la pression interne qui crée pire que ce que l'on peut même imaginer.

D'ailleurs, je me permets de citer quelques passages intemporels en sous-lignes qui disent plus de vérité que n'importe quel commentaire:

Chapitre « Paris, la ville de l'éternelle jeunesse »
« L'amertume et la défiance de pays à pays, d'homme à homme, sont demeurées comme un poisson rongeur dans le corps mutile »

Chapitre « Les rayons et les ombres sur l'Europe »
« La tempête de fierté et de confiance qui soufflait alors sur l'Europe charriait aussi des nuages »
« Il est mille fois plus facile de reconstituer les faits d'une époque que son atmosphère morale »

Chapitre « les premiers jours de la guerre de 1914 »
« C'est que notre monde de 1939 ne disposait plus d'autant de foi naïve et enfantine que celui de 1914 »

Chapitre « Soleil couchant »
« D'une heure a l'autre, la méfiance succédait à la confiance. Plus je voyais de choses, moins j'étais au clair »

Oui je sais, je déblatère des phrases sorties de leur contexte, elles sont remplies de sens après lecture voire bon sens.

Donc je lisais tranquille, ce que je qualifie donc de première partie. Elle met les autres oeuvres que j'ai lu de ce monsieur sous une lumière bien plus tamisée. Bref, et puis au détour de la continuité des lignes et paragraphes, je tombe sur la partie « incipit Hitler », partie du récit que je conseille a tous de lire si, malheureux, vous n'avez pas le temps de lire le tout, tellement on vit de cet intérieur (autrichien entre autres) l'orchestration minutieuse de la montée d'Adolf Hitler depuis le coup d'état de 1923 a cette voie alors bloque dans la spirale a partir de 1933.

Chapitre « Incipit Hitler »
« Mais nous n'étions toujours pas conscients du danger. le petit nombre des écrivains qui s'était vraiment donne la peine de lire le livre d'Hitler, au lieu de s'occuper sérieusement de son programme, raillaient l'enflure de sa méchante prose. »

Pour finir sur le dernier chapitre « L'agonie de la paix »
« une seule vision, une seule impression sensible a toujours plus de pouvoir sur l'âme que mille articles de journaux ou mille brochures. »

Lien : http://stotb.over-blog.com/a..
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