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Critique de Klergau


Vingt-quatre heures dans la vie d’une femme

Magnifique ! Cette longue nouvelle commence doucement par une conversation qui tourne à l'affrontement verbal dans une petite pension bourgeoise. On déplore ou on accepte le départ subit de dame Henriette avec un jeune homme. On se questionne sur le coup de foudre, sur les raisons qui l'ont poussée à poser un tel geste... Puis voilà que Mrs C. éprouve le besoin de confier au narrateur un épisode de sa vie en privé. C'est à ce moment que le récit prend son envol et qu'on se laisse entraîner dans le tourbillon des confidences de Mrs C. On ne peut que lire avec passion les passions qui animent les personnages en présence.

Je découvre Sweig et le vertige de le lire. Il sait d'un trait décrire avec force les comportements humains. Ici tout se lit dans le jeu des mains d'un joueur invétéré, dans les pas indécis de Mrs C. qui veut lui venir en aide. L'art de Sweig, semble-t-il, est celui du récit dans le récit qu'il sait rendre ici ô combien vivant et prenant. le personnage de Mrs C, je crois bien, a quelque chose d'immortel. Il demeure en nous comme une figure universelle. J'ai adoré.
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