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Critique de Nelja
Merci à Babelio et à l'opération Masse Critique pour m'avoir offert ce livre !
Sur les 90 pages du livre, environ 40 sont casacrées à la conférence sur l'art de l'évasion promises, que j'ai beaucoup aimés. Je ne savais pas pas qu'il avait fait cette conférence pendant que la guerre faisait encore rage ! Un bel acte de résistance !
Avec une sobriété qui n'exclut pas un certain sens de l'humour, l'auteur raconte les différentes évasions et tentatives d'évasion dont il a été témoin, les petits détails qui font qu'on s'échappe ou qu'on est repris, l'assistance qu'apportent ceux qui restent en faisant une diversion, quelques beaux moments d'audace... on s'y laisse prendre !
J'ai moins aimé le dossier historique. Il est certainement intéressant et remet les choses en contexte, mais je n'en ai pas aimé le ton. Avec une admiration sans nuances pour l'auteur (qu'il mérite peut-être !) mais aussi une tendance à le plaindre lui et seulement lui (cela mentionne en particulier qu'il était plus facile de s'évader des camps de travail pour simples soldats que des camps pour officiers, dans lesquels était détenu le lieutenant de Bonnefos. C'est certainement vrai, mais le fait que ça ne dise pas un mot sur à quel point le reste des conditions était plus dur ne donne pas confiance).
Sur les 90 pages du livre, environ 40 sont casacrées à la conférence sur l'art de l'évasion promises, que j'ai beaucoup aimés. Je ne savais pas pas qu'il avait fait cette conférence pendant que la guerre faisait encore rage ! Un bel acte de résistance !
Avec une sobriété qui n'exclut pas un certain sens de l'humour, l'auteur raconte les différentes évasions et tentatives d'évasion dont il a été témoin, les petits détails qui font qu'on s'échappe ou qu'on est repris, l'assistance qu'apportent ceux qui restent en faisant une diversion, quelques beaux moments d'audace... on s'y laisse prendre !
J'ai moins aimé le dossier historique. Il est certainement intéressant et remet les choses en contexte, mais je n'en ai pas aimé le ton. Avec une admiration sans nuances pour l'auteur (qu'il mérite peut-être !) mais aussi une tendance à le plaindre lui et seulement lui (cela mentionne en particulier qu'il était plus facile de s'évader des camps de travail pour simples soldats que des camps pour officiers, dans lesquels était détenu le lieutenant de Bonnefos. C'est certainement vrai, mais le fait que ça ne dise pas un mot sur à quel point le reste des conditions était plus dur ne donne pas confiance).
