La clé :
Jose Rodrigues Dos Santos.
Le cadavre de
Frank Bellamy a été retrouvé gisant dans un collisionneur de particules du CERN, au terme d'une mort probablement longue et douloureuse. Dans sa main, un bout de papier marqué d'un nom, Tomas Noronha, et ce qui semble être un crucifix. Ou peut-être un symbole grec ? Ni une ni deux, la CIA réagit au quart de tour et envoie un tueur aux trousses de ce Noronha. Un jeu du chat et de la souris commence de Lisbonne à Washington, en passant par Genève...
J'ai trouvé ce tome légèrement faiblard. Tout va très vite, les séquences assez improbables de chasse à l'homme sont entrecoupées régulièrement d'exposés sur Einstein et la physique quantique, et ce quelque peu maladroitement. le sujet d'Einstein ayant déjà été abordé dans
La Formule de Dieu, fallait-il en consacrer à nouveau plus de 500 autres pages ? Je ne pense pas, et force est de constater que Tomas se répète de nombreuses fois au cours des chapitres. de plus, attention aux coquilles : par exemple, vers les trois quarts du bouquin, il est écrit « Fils de Peter » au lieu de « Fils de Frank » (Peter étant le nom dudit fils). Heureusement, ayant emprunté ce bouquin à la bibliothèque communale, j'ai pu voir qu'un autre lecteur avait vu cette petite erreur et l'avait rectifiée au crayon à papier. Que ferait-on sans ces anges du quotidien ? xD Merci à lui !
Mis à part ces quelques détails,
Dos Santos sauve largement les meubles en nous gratifiant de sa mécanique habituelle, c'est-à-dire utiliser la fiction au profit du savoir. Théories désuètes ou pas, je ne peux pas nier avoir appris énormément de choses en dévorant cette grosse brique. Ce qui me pousse aussitôt à aller dévorer le prochain volume,
Vaticanum !
P.S. : dans la note finale, l'auteur dévoile avoir caché un secret dans son livre et que pour le retrouver, il faut prendre la première lettre de chaque chapitre et les mettre toutes bout à bout. Pour les flemmards (je les comprends), voici le fameux secret, qui n'est autre qu'une citation de Bouddha :
« le monde n'est qu'un songe, ses trésors un mirage, les choses sont irréelles, tout est pure évanescence. »