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Critique de OSOLEMIO


Les filles mentent beaucoup au pays des glaciers, des geysers, des volcans et, dans cette Île de glace peuplée de seulement 355 000 habitants : il y a maintenant un huitième auteur de polar en la personne d'Eva Björg Aegisdottir !
Une enquête, apparemment simple pour l'inspectrice Elma qui vient de quitter Reykjavik pour retourner dans son village natal à Akranes.
Suite à la découverte du corps de Marianna Thorsdottir dans un champ de lave : Elma avec son collège Saevar et le chef de la police Hördur vont commencer leur enquête. Marianna avait disparu depuis 7 mois et sa fille Hekla avait été confiée à Saeunn et Fannar car elle avait déja fait des fugues pour aller faire la fête, boire, se droguer, elle avait souffert de troubles psychiatriques ! Quand elle avait trouvé une poste de secrétaire dans un cabinet d'avocats et qu'elle avait pu reprendre sa vie en main : elle avait récupéré sa fille, mais elle était jalouse de l'attachement de cette dernière à sa famille d'accueil. En effet Saeunn et son époux auraient voulu adopter Hekla comme ils l'avaient fait pour Bergur. Hekla trouve en rentrant dans leur appartement un billet ou il est écrit " Pardonne-moi " ! Elma va fouiller l'emploi du temps de Marianna car, très intuitive : elle veut exclure la thèse du suicide et les résultats de l'autopsie confirme qu'elle a été assassinée !
Qu'il est difficile de mener une enquête dans ce pays heureux et tranquille car les préjugés sont nombreux, les secrets, les cruautés des ados, les mensonges viennent compliquer la découverte de la vérité ! de plus, Eva Björg Aegisdottir nous fait vivre en parallèle la vie de 2 femmes qui ont été mères très jeunes, qui ont tu le nom des géniteurs et qui ont du braver leur famille et les silences pour survivre ! Mais, sans dévoiler l'énigme ambigüe :
elles sont liées, elles se connaissent et, quand la 2° sortira de l'ombre créé par l'auteur pour nous tenir en haleine .." bon sang, mais c'est bien sur " ( comme disait le commissaire Bourrel dans les 5 dernières minutes ) : après 414 pages d'indices, de questionnements, de fausses pistes, d'accidents bizzares et quelques suicides pour épaissir le mystère : on comprendra pourquoi l'Islande est devenue l'ile des écrivains de " slow polars ".
Merci à Nathan de babelio et aux éditions De La Martinière pour cette Masse Critique Privilégiée.
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