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Critique de sirkonuk


Paul Éluard, après la première guerre, la rencontre de sa femme et une mort évitée de justesse, se lance lui aussi dans ce drôle de courant qu'est le surréalisme. En ressort Capitale de la douleur, une oeuvre complexe, sûrement l'un des paroxysmes de ce mouvement. Tout au long de la lecture, se mêlait à moi un sentiment de joie mais aussi d'incompréhension, pourquoi toutes ces choses, qui n'ont aucun rapport les unes par rapport aux autres, peuvent-elles avoir du sens ? C'est là que j'ai compris que lorsque l'on lit du Éluard, il faut bien souvent déconnecter son cerveau, car la compréhension générale ne viendra qu'après une bonne nuit de sommeil. Cependant s'il y a quelque chose que j'ai beaucoup aimé dans ses textes c'est la touche réaliste qu'il apporte à sa description du monde dans lequel il vit, il ne cherche pas à nier la réalité et dit clairement que le monde est dégueulasse.
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