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Critique de Atseyss


Bon, ça fait des heures que j'essaye d'écrire une critique sur ce livre et bon sang c'est dur.

Alors je vais essayer pour la dernière fois d'aller droit au but sinon je laisse tomber !

Ce livre a été une purge pour moi. Il est lent, il est dogmatique, il est didactique, il inaccompli car il ne respecte pas son histoire, ni le lecteur.

Il n'est pas traduit. Ce livre s'amuse à nous mettre des chansons de barde en anglais ! On peut comprendre, mais il y a certaines expressions qui peuvent vous échapper. Il a des textes en japonais (c'est du niveau première année, et un texte est très mal retranscrit.)
Alors j'aurais aimé vous dire que c'est pour mettre dans le lecteur à la place de l'héroïne japonaise, puisqu'elle ne comprend pas l'anglais, mais si vous comprenez l'anglais, eh bien, ça ne marche pas.
Sachant que plus tard,il y a des textes que vous voulez comprendre et qui sont faits pour que vous les compreniez (malgré un anglais argotique par moment -__-)

Le culture japonaise... n'est pas respectée. Elle est caricaturée, en particulier avec l'analogie du kimono qui enserre l'héroïne comme un étau et qui lui donne envie de s'échapper pour être libre.
Je n'ai pas compris pourquoi l'autrice n'a pas fait l'analogie avec le corset... c'était pourtant donné !
Et surtout elle utilise tout le temps le terme kimono.. Alors tenue de cérémonie, et royauté ok.... Mais au refuge, elle peut porter un yukata si ça la saoule. Elle est pas obligée de porter des geta, les zorii existent, et puis... Une princesse, sans tabi ? Pardon ? Je vous mentionnerais juste que les personnages masculins japonais sont aussi cliché que manger des sushi au saumon carrefour et porter un kimono en soie avec des dragon chinois rouge pétant en croyant à l'authenticité de ce travail....

J'en attendais beaucoup de ce roman. J'adore la culture japonaise, et j'adore toute l'esthétique de la royauté française.
J'attendais de voir Yuri nous décrire ce que c'est la liberté à laquelle elle aspire. La voir décider par et pour elle-même. Ça n'arrive jamais.

Ce n'est qu'une poupée de chiffon bonne à répéter tous les dogmes de son autrice. Des dogmes clichés et d'une faiblesse et d'un anachronisme forcené.

Le roman entier ne sert que ce but, mettre en exergue des idées poussiéreuses ignorantes des combats actuels.

Yuri qui a sauté d'un écrin de satin rose couvert d'or et de diamants n'a fait que sauter dans un autre écrin dans un bois moins précieux mais respectueux de l'environnement comblé de coton recyclé, où malgré une société surfacienne dure et impitoyable :
sexiste, raciste et homophobe,
mademoiselle pourra apprendre dans les meilleures conditions, l'égalité, le féminisme, la tolérance.

Qu'est-ce que le féminisme ? Pouvoir boire de l'alcool. Pouvoir parier. Pouvoir jurer.
Qu'est-ce que l'égalité ? Nettoyer des toilettes sèches comme tout le monde.
Qu'est-ce que le genre ? le genre n'est qu'une construction sociale, vous êtes un être humain avant d'être un sexe.
(ça n'empêchera un perso qui se prétend agenre, d'être identifié femelle et de se mettre avec un mâle au final. )

/!\ Attention énorme spoil pour ceux qui n'ont pas lu. /!\


L'homosexualité, c'est pas une attirance physique, c'est un être humain, attiré par un autre être humain.
Oui ce n'est pas dit comme ça, Mais je trouve ces paroles d'Edward loin d'être anodines dans sa bouche à lui.

Edward à propos de l'amitié homme femme impossible:
"Si vous voyez en quelqu'un un homme ou une femme avant de voir un être humain, peut-être. Mais si vous le considérez comme un individu à part entière, tout devient différent. Mais beaucoup de gens pense comme vous (l'héroïne). Trop de gens. À réfléchir en terme de sexe et de genre, ils ne voient plus que ça.Tout comme ils voient les gens comme leur propriété. Ma femme, mon mari, mes enfants... "

Edward. Faites-moi croire une seule seconde qu'Edward serait aller avec Will sans la moindre inclination. Est-ce que ce n'est pas la pire chose à faire dire à cette personne ?
On ne devient pas homosexuel par choix. On peut aller à revers de son inclination, mais ce n'est pas ça qui se passe le plus souvent.
Ce livre essaye de remodeler des concepts qu'il n'a pas l'air de comprendre lui-même. Une déconstruction de ce que son les parents, une déconstruction du genre, une déconstruction du modèle féminin...

Sachez que pour moi, tous les dogmes de ce bouquin ont des problèmes. Soit ils ne sont pas dit par la bonne personnes, soit ils sont énoncé comme des vérités, mais ignorent volontairement la biologie basique, parfois se contredisent et ça me ferait trop de chose à citer. C'est pour ça que j'ai du mal à écrire cette critique

Beaucoup de chose détonnent dans ce roman.
Mais revenons vite fait à l'histoire, que veux faire Yuri une fois libre ? Pourquoi Kenzô a-t-il trahi Yuri ? Pourquoi la reine a-t-elle proposé ça ? C'était quoi son objectif ? Elle ne le dit jamais et se contente de pleurer sur Kenzô (tellement un parfum !) en se laissant insultée en plus alors qu'elle venait chercher du réconfort ! Mais, c'est quoi ça ?
Elle avait tout pour être parfaite cette reine, mais non, elle en a fait une femme soumise qui se contente de pleurer parce qu'elle peut rien faire (a part mettre en danger la fille de son ami apparemment...) Les bonnes soeurs ? Mona ? (vous savez de quelle mona je parle si vous avez lu.) L'ordre d'assassiner il vient de qui ?
La situation du "monde" a-t-elle changé ? (C'est une saga, si déjà l'héroïne change pour un premier volume c'est pas mal... (j'imagine).
Tous ces points qui m'intéressaient, tous ces points n'ont pas trouvé de réponse.

Je n'en pouvais plus à la fin. Vraiment très fatiguant. j'étais sortie de ma lecture vers la 131. le narrateur étant du point de Yuri, pendant 150 page elle fait sa raciste. Et même après, elle a toujours des paroles malheureuses. Pour moi, c'est un nom très massif.
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