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Critique de SCOman


Comment avons-nous pu servir un régime aussi horrible que le nazisme ? Telle est en substance la question à laquelle tente de répondre August von Kageneck tout au long d'Examen de conscience. Officier de la Whermacht à 17 ans, en tant que lieutenant de Panzer, il prit part à l'opération Barbarossa et l'invasion de la Russie en 1941. Issu d'une famille de la vieille noblesse allemande, il réinterroge l'histoire et tente d'évaluer la part de responsabilité du peuple allemand dans la mise en branle de la machine de guerre nazie. D'après lui, l'immobilisme des classes sociales conservatrices a joué un grand rôle dans l'accession au pouvoir d'Adolf Hitler : « J'accuse en effet l'aristocratie allemande et la grande bourgeoisie d'avoir souhaité ou fini par soutenir l'arrivée du national-socialisme en Allemagne » (p. 166). Une prise de position qui fait écho à la citation du philosophe Edmund Burke : « le mal naît de l'absence du bien ».

Mais le plus grave, selon l'auteur, c'est que la Wehrmacht, théoriquement garante de l'indépendance de l'armée envers le pouvoir politique, a au fur et à mesure tacitement accepté les thèses antisémites nazies. Sur le front de l'est, nombreux furent ceux qui furent témoin de massacres, sans réagir, Et von Kageneck de citer la conclusion édifiante d'un jeune médecin militaire : « Je ne doute pas que la révolte devant ces [...]
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