Éprouvant un véritable amour pour l’histoire de Clémentine, mes attentes étaient donc hautes concernant The Walking Dead : Clementine. Même si nous nous trouvons dans un univers post-apocalyptique, les morts-vivants ne sont pas au centre de l’intrigue dans cette bande dessinée. Nous abordons plutôt des thématiques un peu plus humaines telles que l’orientation sexuelle ou encore, l’adolescence. Malheureusement, mes attentes étaient peut-être trop élevées. Moi qui adore Clémentine, j’ai trouvé qu’ici, elle n’était pas aussi attachante que dans les jeux vidéo. Les autres protagonistes auraient peut-être pu rehausser le tout, mais encore une fois, tristement, je ne me suis pas attachée. Finalement, j’ai tourné la dernière page en ressentant une amère déception.
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Tilllie Walden est une auteure de comics en vue car deux fois lauréate du Eisner Award avec des titres comme « Spinning », « Sur la route de West » ou encore « Dans un rayon de soleil ».



Je ne suis pas le gros fan de son travail même si j'admets qu'il y a de la matière notamment une bonne prise en charge de la psychologie de ses personnages notamment féminin. Robert Kirkman, le créateur de « Walkind Dead », l'a choisi dans un registre où l'on n'attendait pas forcément cette artiste : celui de l'apocalypse zombie. du coup, cela attire la curiosité pour découvrir le résultat.



Il s'agissait de reprendre le récit de l'héroïne du jeu vidéo adaptée de la série afin de donner corps à une histoire consistance qui va s'étaler dans une trilogie. le résultat est intéressant car on va gagner le milieu de la montagne et ses stations de ski, rarement vu dans le comics ou dans la série.



On retrouve la dimension psychologique à travers cette Clémentine, 17 ans, qui évolue malgré son handicap dans un monde gangrené par la mort. On se rend encore une fois compte que les zombies ne sont pas les principaux ennemis. Comme dit, la longue série nous avait déjà épuisé avec ses thèmes récurrents. C'est du réchauffé mais avec un aspect qui fait sans doute plus adolescent pour toucher un autre public.

En tant que joueuse de la saga telltale, je retrouve avec plaisir le caractère bien trempé de Clémentine. Malgré un dessin inégal qui donne parfois une drôle de tête à notre petite héroïne, l'histoire n'en reste pas moins intéressante et les personnages rencontrés attachant. Vivement le tome 2!

Une nouvelle bande dessinée dans l'univers de Walking dead ? Nécessairement, la fan s'empresse d'avoir envie de lire ce nouveau tome, à part de la série d'origine, pour retrouver le plaisir de lecture des premiers volumes.



Ici, on a une héroïne au caractère bien trempé, à laquelle on adhère de suite. On retrouve dans le tome les rebondissements chéris du principe de la série, une bonne dose de zombies et du sentimentalisme bien dosé.

Toutefois, nulle surprise dans ce nouvel opus. On use des stéréotypes qui fonctionnent, on touille et on obtient ce tome. Et, petit bémol, certaines planches et cases sont peu claires, ce qui gêne la fluidité de la lecture. Aussi, l'accélération des dernières pages laisse à désirer.

Une nouvelle histoire dans un univers qui fonctionne mais qui aurait pu être améliorée par le soin des détails.


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Une trahison.

Tillie Walden a réussi à détruire 6 ans de développement d'un personnage en moins de 250 pages.

Habituée de BD racontant des histoires de jeunes filles homosexuelles Mme Walden nous a prouvé avec ce comics qu'elle était à mille lieu d'avoir les épaules pour s'attaquer au monument qu'est The Walking Dead.

Etant fan des jeux et des comics The Walking Dead depuis à peu près toujours je ne pouvais pas plus correspondre au publique visée et ma déception n'en fut que plus grande.



Tout ce que Clementine a construit, tout ce pour quoi elle c'est battu depuis le début est balayé en seulement 10 pages , elle quitte Ericson sans raison laissant ses amis et surtout AJ derrière elle sans aucune explication, elle qui était une mère pour lui mais visiblement sa fibre parentale à du rester avec sa jambe gauche.

Bref rien ne va, clementine n'est plus clementine, les survivants qu'elle croise sont lunaires, les dessins sont plus que brouillon (voir illisible) quand il s'agit de scène d'action et ses motivations de "tout quitter" sont à l'image du comics entier, plus que bancal.



Pour résumé si vous etes fan de l'oeuvre fuyez et nous souhaitons de tout notre coeur que Walden retourne faire de la fan fiction d'adolescente qui découvre leur corps très loin de The Walking Dead ou autre licence populaire qu'elle serait susceptible de gâcher à nouveau.

Tillie Walden enfonce le clou, en creusant ses propres thèmes autour du genre, des rapports hommes/femmes, de l’orientation sexuelle, des doutes inhérents à l’adolescence. Il en ressort quelques séquences fortes, poignantes ou subtilement malaisantes. Cependant, le récit [...] souffre de temps morts fréquents et pénibles, pas aidés par une galerie de personnages auxquels il est difficile de s’identifier car trop froids [...] ou carrément repoussants.
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Clémentine est une ado de 17 ans qui a grandi dans le monde apocalyptique des Walking Dead. C'est dire si elle connaît la souffrance de la perte d'êtres chers, les privations et la manière d'éliminer les rôdeurs. Elle se sent pourtant un fardeau pour la communauté qui l'a recueillie, depuis qu'elle a perdu un pied, et décide de la quitter, par besoin de solitude. En chemin, elle se lie avec le jeune et touchant Amos, un Amish un peu naïf qui veut rejoindre le Vermont, après avoir lu une annonce proposant de joindre une place sûre. Ils rencontrent un groupe d'adolescentes dans une station de ski abandonnée. Mais recréer une communauté n'est pas chose aisée, surtout en pleine adolescence.



Le personnage principal est issu du jeu vidéo sur la série, et l'album, premier d'une trilogie, démarre à la conclusion dudit jeu. Aucun besoin d'être gamer, on comprend vite ce qu'il en est avec quelques flash-backs.

Si le dessin recrée bien le dynamisme de l'action, avec une mise en page typique des comics, j'ai clairement moins adhéré qu'au graphisme de Kirkman, trouvant certains dessins confus, ce qui a été gênant pour suivre correctement l'action....qui elle-même est moins présente, Tillie Walden se concentrant plus sur la psychologie des personnages. C'est le premier tome d'une trilogie, mais qui ne me laisse pas dans le même état d'impatience qu'avec la série initiale.
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Clémentine, the Walking dead, young adult que demander de plus ? Je me suis lancée dans cette lecture sans même savoir que cette nouvelle aventure allait sortir. Et j'ai aimé ma lecture même s'il faut pas être trop mal pour lire ça (je vous préviens)

J'ai été touchée par la vie que mènent ces adolescents ensemble. Qui survivent seuls et loin de tout. Ils apprennent et s'organisent. Ils n'ont pas tellement de bases. Ils sont si différent des enfants qui ont quelques années de plus qu'eux dans cet univers. Tous ont eu des vécus différents.

Les choses ne sont pas lisses, il y a des disputes, des différences de caractères, de buts à atteindre, de façon de voir la vie, la suite, leur objectif. Est-il un objectif commun ou au contraire ? Comment cohabiter ? Comment coexister quand chaque jour tout peut s'arrêter ?

Une ambiance assez calme et vide. Comme ce monde contrasté plein de zombies mais vide de vie. On sent le silence. Ce silence lourd et inquiétant. Dans les paysages et les planches on sent aussi l'ambiance pesante, la solitude de Clémentine. Le style du dessin et les couleurs apportent tellement cette valeur ajoutée charateristique de l'ambiance du monde de l'après. De ces personnages qui luttent pour vivre un jour une heure de plus. Sans avenir. Et ce noir qui également illustre l'état mental de Clémentine. C'est bien fait.

Les clashs entre les personnages, qui malgré tout avancent ensemble dans un but commun reconstruire cet abris. Ils ne s'entendent pas ils se méfient les uns des autres mais font en sorte de coopérer.

Jusqu'à ce que les choses dérapent. Comment faire confiance à des inconnus dans ce monde où il n'y a plus tellement d'humanité, des personnes jeunes qui n'ont pas connu le monde d'avant. Pas les mêmes constructions sociales, d'interaction, de but, d'espoir. Côté graphique les couleurs saturées en noir, très peu de blanc. La lourdeur, la sombreur du noir qui emplit les pages ajouté à cette atmosphère pesante, triste, sans espoir, froide, sombre. Le message ressort tellement mieux. Je suis triste pour ces personnages qui sont si abîmés par leurs vies terriblement difficiles. Qui survivent mais sans trop savoir pourquoi pour certains d'entre eux où la mort est partout. J'ai été très touchée par cette lecture. Beaucoup de défis, de peur, de situations d'actions dangereuses. C'est tragique, triste. On cherche quand même un peu de lumière, peut être. J'ai tellement hâte et espère découvrir le tome 2 quand il sortira. J'ai vraiment été surprise et aimé découvrir le côté young adult de l'univers de the Walking dead. C'était vraiment une belle découverte inattendue.