Quatrième aventure de cette équipe improbable, originale et tellement attachante, un bonheur de les retrouver.

Une histoire fraiche et légère, complètement déjantée pour notre plus grande joie.

L'enquête est bien ficelée, le côté "cold case" bien apporté, ça cafouille un peu sur la fin mais ça ne retire rien au plaisir de cette lecture.

Et depuis deux opus, j'aime beaucoup les titres choisis, un petit jeu de mot n'a jamais fait de mal.

Une saga à suivre !

Premier contact avec l'auteure Sophie Henaff, et j'ai passé un bon moment avec cette épopée d'une équipe de pieds nickelés enquêteurs, regroupés en une unité hétéroclite de "rebus" dont la hiérarchie ne sais que faire. Équipe qui s'étoffe de deux bleus par rapport au précédent épisode (" Poulets grillés" que je n'ai pas lu), l'un sortant de psychiatrie, et l'autre, saqué par son chef de groupe.

Ah, ne pas oublier les auxiliaires Ratafia, rat de son état civil, et Pilou, chien du sien.



La situation devient confuse, quasi ubuesque, avec l'activation de cette cellule plutôt désœuvrée sur le meurtre pour le moins étrange de l'ex beau-père ex-flic, de la commissaire, cheffe de celle-ci.

L'enquête les mène à fureter partout jusqu'en province en utilisant des méthodes pour le moins non conventionnelles pour avancer, notamment lors dun concours de belote, passage que jai relu pour sourire de nouveau.



L'intrigue en elle-même est plutôt faiblarde, l'on identifie le coupable assez vite ; mais là n'est pas le plus important ; l'auteure laisse libre court à sa plume et libère ses personnages pour leur permettre de jouer de véritables sketch, un peu comme les films des Marx Brothers, où ces personnages hors normes vampirisant l'écran par leur présence prennent le pas sur des scénarios de consistances relatives.



Il y a un petit côté San Antonio dans ce roman, un humour potache bon enfant avec ses personnages caricaturaux permettant de créer des situations loufoques issues de l'imagination débridée de l'auteure et permettant de passer un bon moment sans prétention.

Après avoir été peu conquis par " poulets grillés " je voulais me redonner une chance avec les histoires de Sophie Hénaff. C'est donc avec " rester groupés " que nous partons à la poursuite d'un tueur prévenant ses victimes avant de passer à l'acte. Dernier meurtre en date, l'ex beau-père d'Anne, policière en marge de la société.

Il paraît que ce livre est irrésistible, vitaminé... je suis de nouveau passé à côté du style annoncé. Ce n'est, à mon sens, qu'un amas de bêtises sans humour. On empile les événements incongrus comme la bataille des Hooligans à 10 contre 300, la poursuite à dos de poney (évidemment par un flic sortant d'hôpital psy et se prenant pour un mousquetaire), le concours de fer à repasser... le tout pour masquer une piètre enquête policière. Chacun ses goûts, définitivement Sophie Hénaff n'est pas faite pour moi.

Pas vraiment accroché à ce polar au style plutôt linéaire et sans véritable rebondissement. Alors certes, des flics un peu "particuliers", des "cassos" pour reprendre un jargon de la profession, entre la commissaire Capestan, véritable "Inspecteur la bavure", Lebreton ( ancien négo du RAID), Evrard la joueuse invétéré, Torrez le porte-poisse, et d'autres dont j'ai oublié les noms, situés entre celui qui balance tout à la presse, celui qui balance ses collègues, celle qui est blasée de la vie après avoir connu le succès littéraire.

L'intrigue est un peu cousu de fil blanc, et la fin le confirme, laissant trop peu de place à l'imagination du lecteur.

J'ai cependant apprécié de nombreux passages, quand l'auteur s'élance dans des litotes, comparaisons, et images très suggestives, tant dans les dialogues que dans les descriptions.

Je ne sais pas pourquoi, tout au long de la lecture, j'avais en tête la phrase "Un lecteur qui se livre, c'est comme un canard qui se confie". Les associations d'idées, allez savoir...

Il faudra que j'en lise un autre de Sophie Hénaff.

A force de vouloir être drôle et de nous ressortir les mêmes protagonistes, plus rien ne fonctionne dans cette bande de bras cassés de policiers déjantés. Ils pourront sortir de leur placard si ils trouvent le responsable de l'attaque aux seringues qui tuent et blessent des femmes. Sujet d'actualité, mais cela tourne en rond, c'est pénible, il ne se passe rien pendant des pages. Ce n'est même plus amusant. J'ai sauté les pages et terminé par la fin qui est totalement alambiqué. Difficile d'assurer la suite après un premier "Poulets grillés" absolument génial.

Après deux tomes de Marcel Proust, certes de la grande littérature mais un peu indigeste, tonton Marcel avec ses phrases à rallonge et son Albertine obsessionnelle ; il me fallait changer de style.



Ni une, ni deux, je pars faire un tour quai du polar. Je devrai bien y trouver l’inspiration.



Je tombe sur une charmante libraire qui connaissait ses classiques. On papote… Elle me présente plusieurs autrices. On échange sur le dernier Vargas, qu’elle a la délicatesse d’appeler « plat » et moi un navet. On discute de Mamie Lüger, que j’ai bien aimé mais qui m’a quand même laissé un gout de trop car comment dire, pourquoi en faire une serial killer de cette mamie,…



Elle me conseille le dernier Jacky Schwartzmann (Shit) et comme je n’ai pas aimé son livre Kasso, gentiment, je refuse.



C’est alors que, vous sentez la montée d’adrénaline?



Je vois un livre écrit par Sophie Henaff : « Poulets grillés ».



Et en bonne bretonne, mon sang (enfin plutôt mon estomac) ne fait qu’un tour. Comment peut on écrire un roman sur les poulets quand on s’appelle Henaff?



Pour celles et ceux qui n’ont pas la ref, je vous conseille d’aller faire un tour ici : https://www.groupe-jean-henaff.bzh/



En plus la charmante libraire (vous suivez toujours ?) me dit que c’est drôle et bien fait.



Et hop, emballé, c’est pesé. Après tout, si on ne parle pas de pâté, il est question de bouffe.



J’achète « Poulets grillés ».



Je viens de le finir et je me suis délectée de suivre les aventures de cette bande de bras cassés.



C’est caustique, drôle avec une touche d’émotion. Ce n’est pas prise de tête, ni bourré d’hémoglobine tout en étant ni niais, ni vulgaire. Bref un très bon moment.



Je suis ravie d’apprendre que l’autrice a récidivé et a fait plusieurs volumes avec sa bande de flics sur la touche.



Je m’en vais acheter les suivants. Il parait même qu’il y en a un qui se passe à Lyon.

Ils m'avaient manqué. Cette équipe si attachante, aux personnalités uniques qui se combinent en une brigade efficace.

Sur le pont et prêts à tout pour repasser à l'action, les voici embarqués sur les traces d'un serial killer tout juste libéré de prison...

L'intrigue est efficace et le rythme bien tenu: nous, lecteurs, sommes tenus en haleine.

La structure du livre est intéressante : elle brouille les pistes, et nous apporte en catimini à nous seuls lecteurs des élements distillés au fur et à mesure, moi j'ai adoré.

Le tout, dans la joie et la bonne humeur. C'est très réussi.

Un polar qui est un vrai plaisir de lecture. Ces personnages qui semblent être des bras cassés sont réunis autour de leur cheffe et elle sait procurer à chacun l occasion de donner le meilleur de lui même. Finalement bras cassés pas tant que cela, fracassé par un système assurément mais ils agissent, avancent et réussissent. J ai vraiment aimé ce livre à cause de l histoire, très bien faite, qu'en raison du style bien trouvé. J ai hâte de lire les opus suivants.