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Kalliopée

Série de 3 livres (En cours). Écrite par Koko Nhan (3),


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Kalliopée, tome 3 : Le dilemme d'une reine

Une très bonne conclusion pour cette saga, qui m'a (un peu) réconciliée avec le personnage de Karel !



J'ai ressenti quelques longueurs dans ce tome 3 (rien de méchant, cette saga prend son temps de manière générale de toute façon), mais ici ça m'a plus marquée parce qu'entre les longueurs, il se passait moins de choses. Il n'y avait plus véritablement d'enjeux jusqu'au dernier quart du bouquin, ou du moins je ne les ai pas trouvés très très marquants.



En revanche, pour le reste, j'ai beaucoup aimé et j'ai même été émue par le personnage de Karel (chose qui ne m'était pas arrivée une seule fois avant ça).



J'ai trouvé que la fin avait beaucoup de sens. Kalliopée devait devenir reine de Viridia, ça tombait sous le sens, bien plus que de Lapisia. Karel n'avait rien d'un roi et sa décision d'abdiquer était à la fois logique, belle et pertinente. Bon, le coup du "j'me barre sur une lettre" vraiment j'ai eu les larmes aux yeux, à ce moment-là j'ai trouvé que sa rédemption était complète et je crois que ça m'a même réconciliée avec lui.



Au final, je en sais pas si j'aurais envie de parler de cette saga comme d'une romantasy : c'est essentiellement des scènes de sentiments, de smut et de disputes conjugales, mais ç'en est tellement malsain (avant la fin) que pour moi, on pourrait résumer cette histoire en "le destin d'une princesse avec des idéaux et beaucoup d'abnégation dans un monde et un mariage pourri". Ca reste une belle trilogie que je peux recommander à des lectrices averties et bien dans leurs têtes concernant les relations toxiques, et qui verront cette histoire pour ce qu'elle est : le parcours d'une jeune femme que rien n'épargne (et non pas une romance ennemies to lovers parce que de mon point de vue, Karel est un bourreau jusqu'à sa rédemption, et Kalliopée aura passé sa vie à lui trouver des excuses, donc y'a pas de vraie "morale" par rapport à ça)(mais c'est une trilogie à public adulte donc c'est pas gênant).



Je tiens à souligner que cette relation tordue est archi crédible vu l'univers, vraiment ça fait du bien parce que vraiment, JPP de ces univers prétendument très patriarcaux mais où la majorité des personnages masculins sont vraiment safes. Je veux dire : le souci d'une société patriarcale, c'est qu'elle produit des individus matrixés, donc si tous les protagonistes sont sains, c'est que l'auteur s'est assit sur le "show don't tell" et s'est dit qu'après tout, seuls les méchants seraient cohérents, ce qui me frustre. Ici, vraiment, c'est pas le cas, et Karel est en ce sens un très bon personnage.



Bref, à lire avec du recul, à réfléchir et à ne pas prendre comme un modèle, parce que je pense que le fond du message, c'est pas "même un sale type peut devenir un compagnon safe", mais plutôt "même une nana victime de trucs atroces peut changer le monde".
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Kalliopée, tome 2 : Le tribut d'une épouse

Un tome 2 dans la lignée du tome 1, niveau rythme et rebondissements ça reste tout aussi prenant, y'a pas le syndrome du "creux du tome 2" avec cette saga je trouve !



Je reste assez... dérangée ? Par Karel et ses sautes d'humeur insupportables, sa violence, son immaturité et son égocentrisme, ce qui rend toutes les scènes spicy assez gênantes pour moi (pourtant j'ai vraiment peu de sensibilité de ce côté-là, mais ce mec, misère... j'ai juste envie de crier à Kalliopée de larguer ce mec malsain et de se trouver mieux !).



Bon après, ça reste toujours aussi cohérent avec l'univers et son système judiciaire explosé au sol (qu'on voit un peu plus en marche dans ce tome 2, ça m'a fait plaisir et en même temps, vu comment il est explosé au sol/disproportionné niveau sanction envers les femmes, ça m'a donné envie qu'ils crament tous, hormis les femmes évidemment).



Kalliopée continue d'en prendre plein la gueule, c'est vraiment pas un personnage épargné, mais elle reste vraiment très positive malgré tout, ça force l'admiration. J'avoue que j'aimerais quand même qu'elle rende les coups de temps en temps, j'espère que le tome 3 le lui permettra !



J'ai eu un peu de mal à me sentir impactée par la fin (ou certains retournements de situation) dont je sentais que la gravité serait très très vite écartée par un bon vieux "mais non, en fait ce personnage survit !", mais je pense pas que l'intérêt de cette saga se situe là donc c'est pas un défaut selon moi.



Bref, sur ce, je file lire le dernier tome !
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Kalliopée, tome 1 : Le sacrifice d'une prince..

La meilleure romantasy que j'ai lue cette année (en même temps j'ai pas trop aimé ACOTAR/ACOMAF, la Reine des Ombres et la Cité de Laiton, mais quand même, je voulais souligner que Kalliopée T1 est clairement au-dessus, selon moi) !



Y'a tout ce qu'on aime dedans : un univers fantasy (très très survolé, juste ce qu'il faut pour avoir l'ambiance, mais personne va galérer à comprendre les enjeux entre Viridia et Lapisia c'est vraiment le niveau facile de la fantasy, si vous en avez jamais lu vous pouvez commencer avec Kalliopée sans aucun souci), un mariage arrangé ennemies to lovers avec un love interest absolument infect (coucou Karel, on te parle), une héroïne intéressante, des scènes très spicy (c'est pas du YA), de l'enjeu, du drame, du sacrifice... bref, une valeur sûre.



Je pensais pas avoir autant de choses à dire sur ce tome 1 et pourtant, y'a un paquet de trucs intéressants à relever.



Déjà, le côté "2000/3000 ans après l'effondrement de notre société" (j'ai un doute sur la période) change de la high fantasy classique, même si cet aspect-là n'est pas du tout exploité dans le tome 1. Tout ce qu'on sait, c'est que comme le monde s'est effondré à force de guerres, pandémies (ce bouquin a été écrit avant le covid, je tiens à le souligner) et dérèglement climatique. Et figurez-vous que sur les ruines de ce beau monde, ce sont les femmes qui sont accusées d'être les coupables de ce bazar, et de là découle le patriarcat extrême dans lequel évoluent les personnages.



Alors oui, c'est profondément injuste parce que "mais genre, c'est pas les femmes qui déclarent les guerres vu que le pouvoir est majoritairement entre les mains des hommes, en plus elles sont moins nombreuses au sein des forces armées", "heu les pandémies c'est pas nous non plus, et on vous rappelle que la majorité du personnel médical est féminin ?", "c'est le pompon parce qu'en 2022 ce sont surtout les femmes qui ont la charge mentale écologique dans les foyers" et "les femmes sont en moyenne moins riches que les hommes, et on sait qu'il y a un lien de causalité entre richesse et empreinte carbone". Mais ce qui est intéressant ici, c'est que ce raisonnement éclaté au sol (c'est crédible du coup, pardon mais le patriarcat on sait qu'il se base sur des trucs absurdes) évoque sans la nommer la genèse où c'est évidemment cette grande nouille d'Eve qui croque la pomme (pourtant c'est les mecs qui récupèrent la fameuse "pomme d'Adam", on vous voit hein) : le mythe fondateur qui justifie que les femmes souffrent lors de l'accouchement, moi je peux pas m'empêcher de le lier à l'histoire de Kalliopée.



Parce que dans cet univers, le système pénal est aussi con que le patriarcat : quand un homme est marié, les peines auxquelles il est condamné en cas de crime ou de délit sont exercées sur son épouse (rapport au fait que tout est de notre faute à la base).



Ouais, même le "vrai patriarcat" il trouve qu'ils abusent un peu.



J'ai eu un peu de mal à y croire parce que bon, dans un monde où la femme est si peu considérée, la punir elle plutôt que son mari, c'est donc sans impact (d'ailleurs, un personnage est amené à le dire au moment où la peine de mort lui pend au nez, il fait le mariole parce que "c'est ma femme qui prendra"). On se retrouve donc avec un système pénal complètement bancal qui ne prévient pas le crime, et ne le réprime pas non plus : à se demander comment les royaumes tiennent encore debout avec une justice aussi inutile.



Chose curieuse, il n'y a donc AUCUN personne qui défend ce système pénal éclaté (et pour cause), ce qui affaiblit un peu la puissance de ce patriarcat en roue libre.



Mais bref, c'est un détail parce que clairement, Kalliopée n'est pas une histoire politique (y'en a un peu, mais c'est très accessible et enrobé dans la romance, donc vraiment c'est pas un truc qui peut faire peur).



La grande force de ce récit, c'est la puissance des sentiments contradictoires de Kalliopée, qui est très clairement une sainte (dans le dictionnaire, "abnégation" est suivi du prénom "Kalliopée", clairement), et de Karel, le love interest hyper problématique et qu'on a un peu envie de voir crever dans d'atroces souffrances (enfin c'est personnel ça, je suis certaine que d'autres lectrices l'ont plus apprécié que moi).



Curieusement, le fait que j'ai trouvé leur romance horriblement dérangeante (pour vous dire, le très très bon spicy m'a presque mise mal à l'aise, mais c'est vraiment parce que Karel est un monstre) ne m'a pas empêchée d'aimer ce roman, parce qu'il a l'intérêt d'avoir plusieurs sens de lecture (selon moi) : une romance ennemies to lovers, ou "l'histoire tragique d'une princesse qui voulait la paix et qui se retrouve à tout sacrifier pour l'obtenir" (devinez quel est l'axe que j'ai choisi).



L'ambiance est très réussie : Kalliopée évolue dans une cour oppressante, malsaine, qui la déteste (à la fois par xénophobie et aussi à cause de ses yeux vairons qui la font passer pour un démon – ironique quand on voit les tarés à la tête de Lapisia) et contre laquelle elle passe son temps à se battre en silence.



L'immense qualité de Kalliopée, c'est ça : le silence. Alors elle réplique parfois et elle le fait plutôt bien, mais contrairement à beaucoup d'héroïnes de romantasy plongées dans un monde patriarcal qui peuvent donc se permettre de se rebeller ouvertement sans jamais en souffrir les conséquences, Kalliopée, elle, évolue dans un univers cohérent qui applique les règles que l'autrice lui a fixées. C'est patriarcal ? Dans ce cas, l'héroïne ne peut pas ouvrir sa bouche en permanence comme si elle était une femme indépendante du 21ème siècle. Et quand elle le fait, cela a toujours des conséquences.



Et ça, j'ai adoré parce que BON SANG je n'en peux plus des univers avec un aspect "pseudo-patriarcal" que l'héroïne peut démonter en 3 chapitres et 4 punchlines (si c'était si simple, vous pensez pas qu'on aurait déjà réussi chez nous aussi ?).



Le petit point négatif (mais qui plaira à plein de lectrices, je commence à le comprendre), c'est le fait que, comme dans beaucoup de romantasy, il y ait énormément de "tell" et très peu de "show" : l'autrice est excellente pour décrire les sentiments de ses personnages (le point de vue 1ère personne aide bien, mais même sans ça, elle y arriverait sans aucun problème), et du coup elle ne s'en prive pas.



On a donc énoooooormément de description de sentiments : alors ils sont intenses et intéressants, c'est pas cucul, mais c'est assez lourd et redondant pour un lecteur plus habitué à des romans "adultes" où plus de place est laissé à la suggestion et à l'interprétation. D'autant plus que ces sentiments sont souvent très logiques (on se doute que Kalliopée va être triste quand Karel lui parle comme à un chien) et très répétés (on va non seulement vous dire qu'elle est triste, mais on va vous le dire plusieurs fois). Après, force est de reconnaître que "c'est bien dit" : l'autrice a une jolie plume qui se révèle particulièrement dans ces passages-là.



Néanmoins, c'est vraiment un point à relativiser parce que, pour l'instant, je n'ai lu quasiment que des romantasy qui fonctionnent de cette manière (peu de descriptions "visuelles" – hors descriptions physiques et vestimentaires, mais beaucoup de descriptions sentimentales) : je suis pas loin de penser que c'est juste un code du genre avec lequel j'ai, personnellement, beaucoup de mal (mais ici ça m'a pas empêchée d'aimer, même si j'ai parfois lu un chouïa en diagonale parce que c'était la 3ème fois qu'on m'expliquait un truc obvious).



Bref, c'est ma plus longue review et j'aurais encore des trucs à dire, donc en résumé c'était une très bonne lecture que je recommande vivement si vous aimez la romantasy, je lirai évidemment la suite, et je pense que c'est une histoire qui me restera en tête un moment !
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Kalliopée, tome 3 : Le dilemme d'une reine

C’est avec un léger pincement au coeur que je referme cette saga que j’ai vraiment beaucoup aimé.



En général, j’évite de spoil mais là ça devient difficile de l’éviter… Alors si tu souhaites lire cette saga, ne va pas plus loin.



⚠️ Spoil tomes précédents ⚠️



Nous nous retrouvons au moment où nous avions quitté Kalliopée à la fin du tome précédent.



Alors que les jours semblent s’éclaircir, elle va avoir la possibilité de réaliser son voeu le plus grand : changer le monde et plus précisément la condition des femmes mais pour cela elle va pour cela devoir faire preuve de volonté, de pugnacité tout en respectant ses valeurs.

Seulement, l’accès au trône sera également synonyme de choix qui vont s’avérer des plus compliqués.



Je suis très contente de cette fin même si j’aurais aimé avoir des réponses à certaines questions. La plume est toujours aussi fluide, le rythme assez soutenu ce qui a rendu ma lecture addictive.
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Kalliopée, tome 1 : Le sacrifice d'une prince..

Chaque royaume est spécialisé dans un domaine notamment médicament. Les royaumes sont régis par des hommes, les femmes n’ont pas voie au chapitre. Leurs vies dépendent des hommes.



C’est dans ce contexte que la princesse Kalliopée va servir à sceller la paix avec le royaume ennemi à l’aide d’un mariage. elle a hâte de revoir le prince qui n’est autre que son amour de jeunesse. Dès les premiers regards échangés avec Karel, on sait qu’il va être cruel avec elle.



Forte, elle va montrer qu’elle est capable d’aller au bout de son engagement. Elle va subir des humiliations, des fourberies de la part de son futur époux et l’hostilité du peuple de Viridia. Elle va se montrer digne en essuyant ses humiliation, en se relevant à chaque fois. Sa façon de faire face à Karel et le remetre à s a place montre sa volonté de ne pas se laisser amadouer par son amour de jeunesse.



Karel apparaitra tantôt cruel. après avoir vécu son amour de jeunesse, le retour a la réalité a pris place au cauchemar. Cuachemar qui engendra uen guerre entre deux royaumes. Kalliopée se rend compte qu’elle aété protègé par son père de ce qu’il se passait. Pourtant elle ne remet pas en question le choix fait par son père. Karel entrera en contradiction, il va finir par tomber sous le charme de Kalliopée.



Le coeur du roman reste l place de la femme, reléguée à être privée de liberté. elle est sous le joug de son père puis mari. Parfois victime d’un viol obligé de rester avec son violeur. Ce qui nous rappelle les mariages de l’époque médiévale qui était là pour éviter de jeter du discrédit sur la famille.



Il reste des intrigues qui n’ont pas encore été révélées. J’ai apprécié la constante de Kalliopée qui s’efforce d’être elle-même, forte, courageuse.
Lien : https://unehistoirede.wordpr..
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Kalliopée, tome 1 : Le sacrifice d'une prince..

J'ai beaucoup aimé ce 1er tome, on retrouve le trope classique enemies to lovers et celui ci est bien menée. J'ai aimé le fait qu'on voit le récit à travers les 2 personnages, par contre l'histoire souffre de longueur sur la fin, à mon avis on aurait pu enlever quelques pages. Le parti pris de faire un monde où les femmes sont des esclaves (allant même jusqu'à être condamné à la place de leur mari si ce dernier a commis un crime) et très bien pensé et j'ai hâte de voir l'héroïne changer ça.
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Kalliopée, tome 1 : Le sacrifice d'une prince..

Hey



Lecture personnelle.



Une très belle découverte et une très bonne mise en bouche. La trilogie s'annonce intense et riche en émotion.

J'ai adoré les sujets mis en avant par Koko Nhan.

Deux héros emblématiques. Karel un personnage déstabilisant au départ qui va montrer son vrai visage au fur et à mesure.

Kalliopé une héroïne coup de cœur. On ressent ses appréhensions, son espoir qui ne la quitte jamais, ses doutes , ses peurs et ses attentes.



Une lecture fluide et efficace.

J'ai passé un très bon moment.
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Kalliopée, tome 1 : Le sacrifice d'une prince..

J'avais besoin de m'évader, j'avais besoin d'une histoire qui me tienne en haleine, j'avais besoin de fantastique.

J'ai mis la main sur ce roman et je me suis dit que ça devrait faire l'affaire...

J'en ressors un peu déçue.

J'y ai trouvé de belles idées (avec notamment une ambition féministe très intelligente et bien exploitée) un univers intéressant et bien construit (d'une inégalité homme-femme particulièrement odieuse) et des personnalités attachantes quoique très clichées (la méchante maitresse, la jeune et naïve demoiselle et le prince revêche mais qui cache en réalité un coeur blessé).

Par contre j'ai trouvé les situations répétitives, les questionnements répétitifs et un peu lourds et les revirements de sentiments souvent trop brutaux.

Et puis il a cette façon de mettre en place une tension de façon très artificielle et qui se construit ainsi : "si elle savait ce que mon père à prévu... mais non, je ne préfère pas y penser". Et ça tire sur la corde sans jamais donner la résolution...il faut bien accrocher le lecteur pour la suite.





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