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Larmes

Série de 2 livres (En cours). Écrite par Lauren Kate (2),

Larmes, Tome 1 : Larmes par Kate
tome : 1

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Larmes, tome 2 : Déluge

Les Larmes d’Eureka lui ont échappé et ont provoqué un Déluge. Avec ses proches survivants, elle tente de rejoindre Solon, un Veilleur renégat, afin de découvrir comment aller au bout de la prophétie censée provoquer l’émergence de l’Atlantide, et ainsi arranger les choses.



Le premier tome était mauvais. Celui-ci est une catastrophe. Terminées les digressions à n’en plus finir de l’auteur sur des détails sans importance, cette fois elle multiplie les rebondissements. Des rebondissements sans queue ni tête, accompagnés de révélations qui n’auront strictement aucun impact, pour former un récit… Non, même pas un récit, un brouillon complètement tiré par les cheveux.



Tous les personnages développent un pouvoir. Pourquoi, comment ? Ta gueule, c’est magique. Le père d’Eureka obtient des capacités de guérison, Cat devient une sorcière, Ander, à l’inverse, se révèle humain et non Veilleur…



Ce pauvre Ander dont, soit dit en passant, Eureka n’en a plus rien à fiche. Littéralement. Elle le largue comme une merde, parce que… Parce que. J’en ai presque eu la larme à l’œil. Non pas d’émotion, vu qu’il y a plus d’alchimie entre un tube de dentifrice et une brosse à cabinet qu’il n’y en a jamais eu entre eux, mais de désespoir.



Chères éditions Bayard, il y a eu Les loups ne se mangent pas entre eux, il y aura maintenant Larmes. Je vais partir du principe que les responsables de cette parution souffraient tous d’une intoxication alimentaire, de la fièvre jaune, du paludisme et du tétanos (tout ça simultanément) au moment de l’approuver, parce que c’est la seule explication que j’arrive à prêter à un choix d’aussi mauvais goût…



Il n’y a rien qui va, là-dedans. Le style est calamiteux, des éléments pleuvent dans tous les sens sans mener où que ce soit, l’évolution, ou plutôt la régression, d’Eureka est totalement absurde, et l’ensemble ne tient pas debout. Lauren Kate donne l’impression d’inventer son histoire au fur et à mesure, et elle n’a AUCUNE cohérence ! C’est juste un patchwork d’idées même pas liées entre elles dans la plupart des cas.



À quoi servait le Poète ? Filiz ? Leur peuple ? À tuer le père d’Eureka qui venait d’être sauvé par les sorcières après avoir failli y passer une première fois ? Waouh, je tombe à la renverse face à un tel degré de pertinence ! Et c’est comme ça pour TOUT, sans exception !



Eureka qui veut prendre le temps de réfléchir à la manière dont elle va procéder, mais qui agit sans s’être accordée une once de réflexion ; cette même Eureka qui ne doit surtout pas pleurer mais en fait elle peut du moment que ses larmes ne touchent pas le sol mais en fait il n’y a pas spécialement besoin que ce soient SES larmes ; les morts qui sont morts mais peut-être pas tant que ça ; l’antagoniste qui agit par égoïsme, non par amour, non par cruauté, si par amour, non par…



Allez, arrêtons le massacre ici. J’ai conscience que ma critique est affreusement décousue, mais ce n’est rien au regard du matériau chaotique de base et de ses mille et un défauts. Je savais à peine par où commencer cet avis, et je pense vous en avoir dévoilé assez pour que vous compreniez qu’il vaut mieux fuir ce livre et le sacrifier à l’océan (ou à la cuvette des toilettes) plutôt que de le lire.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Larmes, Tome 1 : Larmes

Ne plus jamais verser de Larmes, c’est ce que Diana a exigé d’Eureka lorsqu’elle était enfant, sans que celle-ci sache pourquoi. Et maintenant que sa mère a été tragiquement engloutie par une vague scélérate, elle risque de ne jamais le découvrir. Ou peut-être que si ? Quel est le véritable héritage d’Eureka ? Un héritage qui, visiblement, pourrait lui coûter la vie… et plus encore.



Il va falloir qu’on parle sérieusement des prénoms dans les romans. Parce qu’au-delà des assemblages de syllabes aléatoires qu’on retrouve souvent en fantasy, il y a Eureka. Eureka, que j’ai été incapable de me projeter autrement qu’en mi-vieux savant dénudé, mi-goéland déplumé…



Et si cette première impression n’a guère été flatteuse pour elle, la suite n’a hélas rien arrangé. C’était prometteur, pourtant. Au début, j’ai été assez sensible à ses tourments, l’incompréhension de son entourage, ses visites désastreuses chez les psychiatres…



Le problème, c’est que je m’attendais à me plonger dans un livre fantastique, moi. Oh, c’en est un, mais vous ne risquez pas de frôler l’indigestion de surnaturel. Imaginez un brownie dans lequel vous auriez trois noix de pécan qui se battent en duel, ça vous donnera une vague idée de ce que Larmes vous réserve.



On s’enlise dans le quotidien d’Eureka, avec l’école, ses amis, sa famille recomposée, l’équipe de cross-country… Et quand l’intrigue pourrait avancer, elle ne le fait pas, parce que mademoiselle ne se pose jamais les bonnes questions, pas plus qu’elle n’essaye d’établir des liens de causes à effets entre des éléments pourtant évidents, pas que pour le lecteur, mais pour tout individu doté a minima d’un QI à deux chiffres.



À côté de ça, on a des descriptions, des détails et des digressions à n’en plus finir, jusqu’à l’histoire des arbres, des habitations, des… On s’en fout, bon sang ! On veut du sang, de la sueur et surtout, surtout, des LARMES, parce qu’on comprend vite qu’il n’y a que ça qui nous tirera un peu de cette fange inintéressante.



Et brouillonne, de surcroît. C’est sans transition, souvent au milieu d’un passage autrement plus important, que l’auteur semble perdre de vue son propre fil et décide de se lancer dans une anecdote aussi pertinente que l’utilisation d’une tondeuse à gazon dans la cuisson des pâtes.



Quant aux personnages, ils ne dépassent jamais le stade du cliché. Eureka est l’Élue sombre et torturée, Ander le beau mec sorti de nulle part prêt à se battre contre le monde entier jusqu’à en mourir pour la protéger, Cat l’amie exubérante, Brooks le copain d’enfance qui complète l’inévitable triangle amoureux…



Seule Mme Blavatsky aurait pu sortir du lot, mais là encore, c’est tellement mal écrit et mal amené ! Elle a dialogué une fois et demie avec Eureka que celle-ci la considère déjà comme une mère de substitution et une personne chère à son cœur. Euh… Où ? Quand ? Quoi ? Comment ? D’autant que, pour le peu qu’elle apparaît, la voyante n’inspire pas spécialement un profond attachement.



Et oserai-je parler du livre ? Non, pas de Larmes, mais de celui qui en est au centre. Le Book of Love. Ou comment passer d’un élément un tant soit peu intrigant au désespoir le plus profond. Car oui, devant un titre comme ça, j’ai compris que ce récit n’allait irrémédiablement pas voler haut.



En ce qui concerne la suite, que j’ai évidemment dans ma PAL, j’aime mieux ne pas chercher à deviner ce qu’elle nous réserve, ni nourrir le fol espoir qu’elle se révèle moins assommante maintenant que toutes les pièces du puzzle se sont (enfin) imbriquées. Je le découvrirai bien assez tôt.
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