C'est une très grande saga mais pourtant ça reste ma trilogie préférée. Un peu une madeleine de Prous, en partie parce que c'est ma première entrée dans la saga mais ça n'explique pas tout. C'est vraiment une bonne lecture qui joue avec nos émotions.

J'ai un faible pour les histoires qui commencent dans une école où on voit le protagoniste grandir au fil des ans. On suit Talia dans son aventure de Hérault de Valdemar, à mon avis le personnage le plus attachant de la Saga, juste au-dessus de Vanyel. On apprend à la connaître et on la voit combattre ses traumatismes.



Je vous conseille cette trilogie et la Saga en général. Mais comme à chaque fois, le mieux est de commencer par le début avec la trilogie des griffons.

En premier lieu, je me sens obligée d'émettre certains *trigger warnings* pour certaines scènes de viol et de torture présentes dans ce troisième tome.



En deuxième lieu, wow! Quelle belle découverte que cette série et cet univers créé par Mercedes Lackey. J'adore vraiment le feeling de fantasy classique, mélangé avec certains éléments tirés des livres à l'eau de rose. C'est sur que ce n'est pas l'univers le plus riche que j'ai vu, ni les personnages les plus développés, mais pour une fois, il me semble que ça fait du bien la simplicité. D'autant plus que c'est très bien écrit, j'adore la plume de l'auteure (cela excepté les erreurs d'éditions plaçant les tirets à la mauvaise place et quelques points en milieu de phrase, mais ça n'a pas tant dérangé ma lecture au final ...).



Pour ce qui est de l'histoire de ce tome-ci, c'est certainement la plus mouvementée des trois. Alors que le premier tome se concentrait sur l'apprentissage de Talia et le second sur le développement difficile de sa confiance en soi, ce troisième mets vraiment de l'avant la résolution des intrigues qui s'accumulent depuis le premier tome, en même temps qu'il fait un peu de place pour la romance. C'est un tome riche en émotions qui m'aura souvent fait sourire, mais tout autant fait souffrir. Je dois dire que je ne m'attendais pas du tout à la mort de Kris et à toute la souffrance qui a suivi pour Talia et que ça m'a fait un choc. Par contre, c'était plus prévisible que Talia ne mourrait pas de ses blessures surtout qu'elle n'avait toujours pas parlé à Dirk. Au final, je crois bien que ce troisième tome est mon préféré de la trilogie vu l'évolution qu'ont connu les personnages depuis le début particulièrement Talia bien sur, mais aussi Elspeth, et dernièrement Dirk. Comme pour les deux autres tomes de la série, la fin laissera plusieurs aspects irrésolus qui seront abordés j'imagine dans les trilogie suivantes, en particulier celle qui met de l'avant l'intrépide Elspeth. J'ai bien hâte de voir ça.

Décidément, une belle découverte en ce début d'année 2023 que la série Les hérauts de Valdemar. Je suis bien contente d'être tombée dessus par hasard.



Autant je trouvais que le premier tome était semblable au début de la série Cavalier Vert (beaucoup plus récente) autant ce tome-ci s'en éloigne. On se concentre ici sur le développement personnel de Talia alors qu'elle est en mission de probation sous la houlette du magnifique Kris. Même si par moment ce développement personnel était un peu lourd vu le peu de confiance en elle de Talia (et aussi l'attitude "paternaliste" de Kris). Mais dans l'ensemble c'était assez bien réalisé.



Ce que j'aime particulièrement de cette série c'est que les romans sont courts et se lisent très bien (même s'il n'y a pas de plot twist à couper le souffle). Ce sont des romans légers ce que pour ma part j'apprécie beaucoup dans un univers livresque fantastique qui est surtout composé de grosses briques.



Au final, le tome précédent reste mon préféré, mais j'aime quand même bien celui-ci aussi et j'ai bien l'intention de me mettre bientôt au troisième tome (et peut-être aussi commencer les séries prequels et sequels).

Une belle lecture, mais une lecture étrange que ce premier tome des Hérauts de Valdemar. Il a attiré mon attention par les ressemblances que j'ai vu entre son résumé et la série Cavalier Vert (Kristen Britain) qui est une de mes favorites, mais bien que j'y ai vu nombre de ressemblances, on est certes pas ici dans la même ambiance. Ce qui explique mon impression d'étrangeté est que j'aurais de la misère à classer ce livre dans un groupe d'âge approprié. En effet, la protagoniste, Talia, reste assez jeune pendant la majorité du récit et dans un sens ça semble donc à un roman adressé à un public plus jeune. Également, l'histoire est assez simple et l'intrigue n'est pas bien complexe, mais en même temps un certain nombre de thèmes beaucoup plus mature sont abordés et sur le plan émotionnel, notre Talia en voit de toutes les couleurs. J'ai cependant l'impression que cette étrangeté va s'estomper avec le deuxième tome, puisque Talia a finalement vieilli quelque peu. Pour ce qui est du scénario et du worldbuilding, je l'ai bien apprécié dans les deux cas, même si j'aurais aimé avoir un peu plus de détails. C'est un livre qui se lit très bien étant très court pour un roman de fantasy et ça fait du bien sachant que les romans de ce genre sont plutôt des grosses briques habituellement. Dernière petite mention, je trouve important de mentionner la place que l'auteure a laissé aux personnages lgbtq+ qui ont une grande importance au sein du récit, ce qui, pour un roman de fantasy publié en 1987, est assez étonnant, et là encore, rafraîchissant. Vraiment une belle lecture au final et je vais sans aucun doute poursuivre dans la série.