Le Montana ce sont d'immenses espaces, des forêts dans lesquelles on peut croiser des grizzlis, des rivières pour les champions de pêche à la mouche, des plaines à bisons… C'est l’Amérique sans gratte-ciel vertigineux.



Dans le sillage de Norman Maclean qui signa "Et au milieu coule une rivière", Keith Mc Cafferty, a écrit un polar très dépaysant.



La shérif Martha Ettinger et son ami Sean Stranahan, ancien détective-privé, pêcheur à la mouche, artiste-peintre, se lancent à la recherche de Nanika Martinelli, jeune guide aux cheveux roux, appelée "la Vénus de Botticelli Creek" qui a disparu.

La Vénus de botticelli creek est un roman policier qui se déroule dans les contres sauvage américaine. Nous voyageons entre les paysages et l’enquête avec de merveilleux suspense. J’ai adorer me replonger dans l’histoire des loups entre « pro-loups » et éleveurs de brebis avant et après leur réintroduction. La plume très fluide de l’auteur permet de passer un bon moment.

Dans les montagnes du Montana, un grizzly affamé déterre un cadavre. La Sheriff Martha Ettinger fait appel à Sean Stranahan, peintre et guide de pêche, pour l’aider dans son enquête, d’autant qu’un second cadavre est bientôt découvert au même endroit que le premier.

Dans le même temps, un club de pêcheurs sollicite Sean suite à la disparition de deux mouches de collection, précieuses et donc très coûteuses.

Les deux affaires semblent dénuées de tout lien et pourtant…



Le lecteur retrouvera avec plaisir les héros qu’il a peut-être déjà rencontrés dans « Meurtres sur la Madison » du même auteur.

De nouveau, il sera baigné dans le monde magnifique et magique des montagnes Rocheuses, de leur faune et de leurs rivières à truites réputées. Du reste, la pêche à la mouche tient une grande place dans le roman, même si l’intrigue principale reste « policière ».

Le style alerte de Keith McCafferty rend la lecture particulièrement plaisante. Il excelle à camper des personnages typiques, à créer une ambiance « Ouest américain » rurale et à bâtir le suspense de son roman.

Un divertissement et une évasion vivement recommandés, qui ravira les amateurs de Nature Writing, comme ceux de policiers.

Un auteur très apprécié de ce type de romans ; et toujours ces couvertures magnifiquement expressives et colorées de chez @editions_gallmeister qui caractérisent le genre et constituent à elles seules déjà un grand voyage pour les yeux et l’esprit des lecteurs

Voici donc la troisième aventure de Martha Ettinger et de Sean Stranahan. Je l’ai lu pour le Challenge Gallmeister du mois de décembre et pour le thème « Il fait -30° » du défi « Un hiver au chalet ». C’est également notre deuxième lecture commune avec Camille.



Je suis vraiment content de les avoir retrouvé ces deux là, surtout que leur complicité se renforce de plus en plus. Et sont de retour également Sam, le Doc Hanson, Harold et Walt entre autre, c’est toujours un plaisir. Les personnages et l’attachement que l’on a pour eux sont de réels points forts de cette saga. Keith McCafferty réussit à chaque fois à me faire entrer dans son univers et à m’amener dans le Montana.



Une fois encore, le très bon dosage entre le polar et le nature writing est efficace et cela rend la lecture très agréable. Dans ce roman, il y a un petit peu moins de pêche à la mouche que dans les précédents, mais elle est toujours bien présente. Dans la précédente aventure, nous avions des ours, dans celle-ci c’est des loups. On y découvre comment une meute de loup fonctionne, avec le mâle et la femelle alpha, c’est très intéressant.



Concernant l’enquête, j’avoue qu’au début j’ai eu un peu de mal à suivre, mais rapidement tout se met en place et cela devient sympa. Bon, forcément Sean va comme toujours se retrouver dans de drôles de situations. Bon, j’ai rapidement soupçonné une part de l’intrigue importante, mais cela ne m’a pas gâché ma lecture.



Je suis vraiment ravi de mettre lancé dans cette série, il me reste le 4 à lire qui est dans ma PAL en sachant que le 5 sort au printemps en grand format.
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Juste après avoir lu Meurtres sur la Madison, j’ai enchaîné avec le deuxième roman de la saga de Keith McCafferty.



J’ai retrouvé avec plaisir Martha et Sean dans cette nouvelle aventure. Leur relation évolue tranquillement et nous offre plusieurs scènes et dialogues cocasses. Retrouver également les autres personnages du premier tome permet d’avoir une continuité et rend facile l’immersion dans la petite ville du Montana.



Keith McCafferty mélange toujours aussi intelligemment les genres du polar et du nature writing, avec bien évidemment la pêche à la mouche. Celle-ci est une fois de plus très présente dans le roman et vient apporter ces petits moments de respiration et de ressourcement fort appréciables. Il y a beaucoup d’humour également dans ce tome, mais ce que j’ai apprécié, c’est qu’il rajoute de la profondeur, des pensées sur la vie, sur la vieillesse et sur la maladie.



Il y a deux enquêtes en parallèle, celle de Martha et celle de Sean, forcément, elles vont se télescoper sinon cela ne serait pas drôle. J’avoue que cette fois, l’intrigue principale m’a laissée un peu perplexe. Par contre, j’ai apprécié la recherche par Sean des mouches disparues. J’ai trouvé hyper intéressant tous les chapitres avec Le club des menteurs et monteurs de mouches de la Madison, j’ai découvert plein de choses justement sur les mouches et la manières de les fabriquer, c’est vraiment de l’art et une passion.



En bref, j’aime vraiment beaucoup cette saga, suivre les personnages, en apprendre de plus en plus sur la pêche à la mouche et découvrir les paysages si différents du Montana sont de réels plaisirs. C’est une vrai belle découverte de lecture.
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Il m’en aura fallu du temps pour me lancer à découvrir Keith McCafferty. Il m’aura fallu le Challenge Gallmeister de l’année dernière et son thème du mois de novembre pour le sortir de ma PAL.



Keith McCafferty nous offre avec ce premier roman de la série mettant en scène Sean Stranahan et Martha Ettinger un savant mélange de nature writing, de pêche à la mouche et de polar. Tout ce que j’aime ! Tout d’abord, les paysages du Montana, les rivières, les forêts, les montagnes, il les décrit si bien que je m’y suis projeté. Je me suis vu chaussé de waders dans un court d’eau pêcher aux cotés de Sean et de Sam. La nature est une grande force de ce roman.



Sean et Martha sont excellents, c’est un duo qui s’apprivoise gentiment et qui nous promet de bons moments. Il y a beaucoup d’humour aussi dans ce roman, je pense à Sam, un sacré personnage, je l’adore, mais aussi à Walt, l’adjoint de Martha, souvent tourné au ridicule, mais sacrément fiable. Bref que ce soit les deux personnages principaux ou ceux secondaires, je me suis attaché à tous, et suivre l’évolution de leurs relation en fil rouge de la trame principale rend la lecture encore plus plaisante.



Bien évidemment, et c’est même annoncé par une note de l’éditeur, nous serons servi en ce qui concerne la pêche à la mouche. Bon, moi, j’adore, j’aimerais vraiment me retrouver dans une rivière du Montana aux côtés de Keith McCafferty ou bien encore Pete Fromm (je dis çà, je dis rien) à apprendre toutes les ficelles de cette activité. Mais, pour ceux à qui cela pourrait faire peur ou qui ne sont pas plus attirés que cela par la pêche, ne vous inquiétez pas cela passe tout seul. Régulièrement nous retrouvons Sean pêcher pour se ressourcer et je trouve que c’est également des moments qui m’ont permis à moi lecteur d’avoir un moment pour intégrer ce que j’ai lu précédemment. J’ai beaucoup apprécié ces passages.



Ce premier roman de la série m’a vraiment beaucoup plu et m’aura donné envie de lire les autres. Ce qui à l’heure où j’écris ces lignes est fait, car j’ai lu les deux suivants, je vous en parle bientôt.
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Ce 4ème volet de la série Sean STRANAHANN est aussi intéressant que les trois premiers au niveau de l'intrigue, et c'est très agréable de suivre l'évolution des relations entre les différents personnages récurrents.

Le seul petit bémol, récurrent lui aussi, ce sont les longueurs des descriptions relatives à la pêche, mais j'ai trouvé qu'elles étaient moins nombreuses que dans les précédents volumes.

Il me reste à lire le 5ème volet, je laisserai passer quelques mois avant de m'y mettre.

Reçu avec @lakube, je découvre les grands espaces du Montana. Ce roman a le goût du souvenir car mon père et mon grand-père pêchaient au lancer la truite. Tout comme les personnages du roman, j’ai vu mon père monter ses lignes, fabriquer ses mouches patiemment avec des plumes de coq.



C’ est une ode à la nature des grands espaces mais pas seulement on y retrouve toute la noirceur humaine violente, âpre aux gains, des sociétés humaines qui se côtoient dans le mal. J’aime son écriture poétique, sa narration parfois lente comme les flots de la Madison ou bien rapide comme les tourbillons.



Les personnages sont bien campés, on est avec eux, vêtus de waders, de l’eau jusqu’aux cuisses, on suit le lancer, la soie de la mouche, les hameçons, la prise… Sean Stranahan, jeune trentenaire, divorcé, ancien détective privé, installé depuis peu dans le Montana est attachant, passionné par la pêche à la truite et la fabrication des mouches. Il va se retrouver bien malgré lui la cible d’un tueur impitoyable. Martha Ettinger est une femme forte, qui a construit sa réputation de shériff dans un monde très machiste, elle est seule, futée mais trouve du soutien en Sean.



Je ne connaissais pas K.McCafferty et j’ai adoré ce roman. Ce fut un beau moment de lecture durant lequel j’ai entendu l’eau courir sur les galets. Si vous avez aimé « Et au milieu coule une rivière », foncez, partez pour le Montana et la Madison.