Vous ne voulez plus de votre enfant ? Vous pouvez le fragmenter !
Dans un monde futuriste, une charte de vie a été mise en place. Elle permet à chaque parent de pouvoir fragmenté son enfant si celui-ci est âgé de 13 à 18 ans.
On nous fait comprendre que l'individu ne meurt pas et que des parties de lui continuer à exister à travers d'autres individus. Curieux non ?
Je me suis donc lancer dans ce récit sans savoir où cela allait me mener.
Le sujet est super intéressant puisqu'il questionne le droit de vie et de mort et la place de l'âme.
Toutefois le récit m'a vraiment dérangé ! Une des scènes de fin m'a particulièrement marqué et je ne pense pas être apte à lire la suite de la série.
Si vous n'avez pas peur de ce qui pourrait choquer, lancez-vous dans cette histoire en 4 tomes de Neal Shusterman !
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babelio_id:Shusterman-Les-fragmentes-tome-1--Les-fragmentes/102690
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J'ai lu ce livre il y a quelques années et malgré son allure de texte pour ado, il soulève des thèmes et des interrogations vraiment intéressantes.
On suit l'aventure de 3 ados dans une société où la vie est sacré, tellement sacré que l'avortement est interdit mais que les enfants de 13 à 17 ans peuvent être fragmenté c'est à dire divisé en un milliers de petits morceaux et utilisé pour soigner ou pour l'esthétique des autres. Nous suivons le parcours de 3 ados qui font tout pour survivre, et ne pas se faire fragmenter.
Le thème de la vie, de la sacralité de la vie et encore de la foi se pose à la lecture. Celui ci m'a vraiment fait réfléchir bien qu'il soit facile à lire au niveau de la manière dont c'est écrit, il bouscule des interrogations en permanence.
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Monde contemporain (ou dans le futur, je ne m’en souviens déjà plus non plus, mais similaire au nôtre en tout cas), après une guerre civile. Dans ce monde, on peut fragmenter un enfant âgé de 13 à 18 ans. C’est-à-dire s’en débarrasser pour que ses organes soient récupérés et puissent profiter à d’autres. Tout cela en martelant au gamin concerné qu’il vivra sous une autre forme. C’est comme ça, c’est la charte de la vie. Trois gamins se retrouvent dans ce cas, mais vous vous doutez bien qu’ils vont pas se laisser faire, les mômes. Ils vont devoir fuir. Car croyez-le ou non, il y a une police chargée de traquer ces gamins résistants pour les désosser comme il se doit. Non mais.
Dans le genre bouquin sans fondement crédible, Les fragmentés est sur le podium. Il manque cruellement de cadre, et surtout de contexte. Cette charte de la vie est balancée comme ça, et on fait avec. On nous demande donc d’accepter les yeux fermés que cette société puisse exister et désosser ses enfants parce qu’ils n’ont pas été assez sages au souper. Soyons sérieux deux minutes… Je veux bien me dire « pourquoi pas ». Mais pour ça, il faut m’en donner plus. Il manque un aperçu de l’évolution de la société, pour qu’on comprenne pourquoi elle en arrive à de telles horreurs. Là, sans socle, sans fondement, la suspension d’incrédulité ne fonctionne pas.
Alors forcément, avec ça en moins, tout m’est apparu grossier et ridicule. A commencer par les réactions des personnages, parents, encadrants, police des frag, gamins… Aucune cohérence et à la limite de la caricature. Dans les relations que les gamins entretiennent, que des schémas déjà vus. Sauf que ça ne marche pas : les gosses sont à la porte de la mort, pas en train de jouer aux billes à la récré; les querelles traditionnelles d’ados ça ne marche pas, là.
Le débat pro-choice/pro-life ? Mal mené dans ce contexte si pauvre. Pas percutant, bancal, tombant à côté.
La construction du récit ? Beaucoup trop de rebondissements tarazimboumants pour qu’on parvienne à suivre sans s’essouffler (de lassitude) en cours de route. Et beaucoup trop de facilités scénaristiques (é-vi-dem-ment que les héros vont s’en sortir). Quant à l’écriture, encore un bouquin banal.
Vraiment dommage, car le roman aurait eu pas mal de choses intéressantes à apporter, notamment sur un paquet de sujets éthiques. Mais il ne le fait que bien trop peu, et très mal. De ce fait, je l’ai trouvé foncièrement mauvais, pour toutes ces raisons. Même pas divertissant, en plus. J’ai fini ce premier tome en n’ayant vraiment pas envie de poursuivre, merci bien, ça suffit. Ca tombe bien, le tome 1 se termine sur une fin ouverte qui à mon sens est satisfaisante.
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