Après un déménagement à la campagne, le « chat » de Gilles Bachelet s'adapte plutôt bien à sa nouvelle vie. Il a désormais une « fiancée » : une jolie chatte tigrée tricolore. Il est amusant de voir comment ces deux-là occupent leur temps. On retrouve les mêmes ingrédients que dans les autres albums : de l'humour, de la tendresse et de jolis dessins que l'on prend plaisir à regarder.
À la fin, l'auteur-illustrateur a imaginé les seize couvertures des albums qui « ne paraîtront pas ». Celles-ci mettent en scène l'attachant éléphant... euh pardon chat... ! dans des situations humoristiques (un petit clin d’œil à la collection des « Martine »). J'ai apprécié Des nouvelles de mon chat, mais mon préféré de la série reste Quand mon chat était petit.
Commenter  J’apprécie         150
Après Mon chat le plus bête du monde, nous retrouvons dans cet album le « chat » de Gilles Bachelet. Je mets des guillemets car évidemment ici le chaton est représenté sous les traits d'un éléphanteau.
J'ai beaucoup souri en lisant la préface dont j'ai relevé cet extrait : « D'après Gilles Bachelet, son chat serait « le plus bête du monde » ! Je m'élève avec la toute dernière énergie contre cette idée absurde. Ce chat n'est pas plus idiot que vous et moi. Gilles Bachelet (...) s'étonne que son chat ne vient pas quand on l'appelle. Quoi de plus normal ? Quand on appelle un chat, il entreprend aussitôt quelque tâche urgente - comme boxer une mouche, ou compter ses griffes - mais il ne vient pas. Car le chat, abusivement catalogué « domestique », ne sombre jamais dans la servilité. S'il accepte en ronronnant les caresses et autres signes de familiarité, c'est en échange de quelques services qui lui évitent d'aller chasser la souris par des nuits sans lune. Mais il n'est pas du genre à se coucher quand on lui dit « couché », contrairement au chien, qui tient à montrer qu'il a du vocabulaire. Le chat se couche quand il veut, où il veut - de préférence dans un pot de fleurs, sur le courrier urgent ou les genoux d'un invité asthmatique. »
Les dessins m'ont beaucoup amusée : les regards et expressions du « chat », mais aussi les situations et les détails. Je ne peux que vous conseiller de découvrir l'univers si particulier de cet auteur si ce n'est déjà fait. Ces livres sont réjouissants aussi bien pour les petits que pour les adultes.
Un album jeunesse très mignon et rigolo qui peut se lire indépendamment des autres.
Commenter  J’apprécie         200
Mon chat le plus bête du monde ne met pas en scène un félin, mais un pachyderme ! C'est dans ce paradoxe que réside l'intérêt de ce livre jeunesse. Le narrateur parle de son chat, mais le lecteur a sous les yeux un éléphant à la carrure imposante qui se comporte comme un véritable chat domestique.
Le décalage entre le texte et les illustrations donne un résultat très amusant. Les dessins sont jolis.
Je découvre le travail de Gilles Bachelet et son ton humoristique. Cette idée lui est venue en observant son propre chat.
Cet album est suivi de deux autres (Des nouvelles de mon chat et Quand mon chat était petit) que je decouvrirais si l'occasion se présente avec curiosité.
Commenter  J’apprécie         110