En refermant le dernier tome de la série, un sentiment aigre-doux m'envahit. Je ne peux pas nier que le dénouement était bien exécuté, mais c'est surtout la fin imminente de cette saga captivante qui me laisse un goût amer. J'aurais peut-être préféré une conclusion moins convenue, moins "happy end", qui aurait reflété davantage la complexité des personnages et des thèmes abordés tout au long de l'histoire. Cependant, malgré cette légère déception, je dois admettre que la conclusion ne manque pas d'émotion.



Au fil des pages, j'ai été transporté dans un univers où l'humour noir se mêle à l'action débridée et à des réflexions profondes sur la nature humaine et la moralité. "Preacher" m'a tenu en haleine du début à la fin, et chaque retournement de situation m'a laissé avide de découvrir la suite. Les personnages, aussi dépravés ou énigmatiques soient-ils, ont gagné mon affection, et leur évolution au fil de l'histoire m'a fasciné.



Maintenant que cette aventure touche à sa fin, je me retrouve dans la peau d'un lecteur orphelin, cherchant désespérément un nouveau refuge littéraire qui saura me captiver et m'enchanter de la même manière.

Ce cinquième tome de Preacher a été une véritable surprise pour moi en termes de développement scénaristique. Contrairement à mes attentes après la conclusion du tome précédent, l'histoire prend une direction inattendue. Bien que le fil conducteur de l'intrigue principale semble reculer légèrement, j'ai trouvé cela intéressant de voir le héros prendre du recul afin de mieux avancer par la suite. Ce changement de rythme a apporté une nouvelle profondeur à l'histoire et a permis d'explorer davantage les motivations et les évolutions des personnages.



De plus, l'introduction des nouveaux méchants dans la ville où notre héros met les pieds a été un véritable point fort. Leur caractérisation cartoonesque les rend d'autant plus fascinants et redoutables, ajoutant une dimension de danger et d'excitation à l'histoire.



Par ailleurs, l'exploration de l'histoire tragique de Tulipe, depuis sa naissance jusqu'à sa jeunesse, a été particulièrement captivante. Cette plongée dans son passé a permis de mieux comprendre ses actions et ses choix présents, tout en ajoutant des couches de complexité à son personnage. En découvrant son parcours, j'ai été touché par les épreuves qu'elle a traversées et la manière dont elles ont façonné son caractère.



Dans l'ensemble, ce tome a été un véritable plaisir a découvrir. En dépit de son éloignement relatif de l'intrigue principale, il a su approfondir l'univers et les personnages de Preacher, offrant ainsi une expérience de lecture enrichissante et captivante.

Avec ce quatrième tome de Preacher, je suis agréablement surpris de constater que mon intérêt pour la série a été réanimé. Tout comme lors de ma première plongée dans l'univers de Preacher avec le premier tome, je ressens la même excitation et la même impatience de découvrir la suite. La série a cette capacité unique à vous saisir par la main et à ne plus vous lâcher jusqu'à la fin. Je me demande constamment vers quelles directions l'intrigue va évoluer, mais je suis complètement envoûté par son rythme effréné et ses rebondissements captivants. Chaque page tournée m'approche un peu plus du dénouement de cette saga, et j'attends avec impatience de découvrir comment l'auteur va conclure cette histoire palpitante.



En outre, j'ai été profondément touché par l'histoire poignante de tronche de cul, un personnage qui incarne la vulnérabilité et la désorientation d'un jeune homme perdu dans un monde impitoyable. Sa quête de sens et d'identité résonne au-delà des pages de la bande dessinée, et je suis convaincu que même ceux qui ne sont pas familiers avec la série pourraient être touchés par sa narration puissante et émotionnelle.

Le premier tome de "Preacher" m'a profondément captivé et a insufflé un vent de fraîcheur, même des années après sa publication initiale. Ce comics m'a pris au dépourvu avec ses rebondissements inattendus, au point que j'ai involontairement laissé échapper un juron de surprise. C'est un témoignage de la maîtrise narrative de l'auteur et de sa capacité à surprendre les lecteurs, même avec des éléments qui pourraient sembler familiers. "Preacher" réussit à garder son intrigue captivante et imprévisible, ce qui en fait une lecture inoubliable qui continue de résister à l'épreuve du temps

Mes sentiments à propos de cette bédé sont mitigés. D’un côté un scénar attrayant : Dieu a quitté le paradis. Un pasteur possédant le pouvoir de la voix (s’il l’utilise on est obligé de lui obéir) part à sa recherche pour l’éliminer. Dans sa quête, il est accompagné de sa compagne et d’un vampire irlandais. Cependant, l’organisation du Graal qui dirige le monde souhaite s’approprier le pouvoir du pasteur pour préparer l’apocalypse et l’avènement d’un nouveau Christ (qui est demeuré). En parallèle, un cowboy indestructible, le saint des tueurs, a été réveillé pour éliminer le pasteur… Des dialogues qui dépotent avec des tirades du genre : « Ce con là, il m’a sodomisé ma journée ». Des personnages bizarres, tels que tête de fion ou ces frères cannibales vivant dans une mine abandonnée. Et surtout des histoires qui semblent n’avoir aucune limite morale – les petites filles peuvent se prendre une balle dans la tête et les pervers, qui sont nombreux, peuvent s’exprimer pleinement (point de censure)… D’un autre côté, et c’est sans doute le point faible de cette bande dessinée, du fait qu’elle soit une série (66 épisodes), elle traine en longueur. Les digressions sont innombrables – retour sur le passé des différents personnages, histoires annexes – et à la fin, indigestes. De plus, la volonté de montrer qu’on ne s’interdit rien – que cette bande dessinée est progressiste et s’attaque à tous les tabous – oblige les auteurs à en faire trop, à aller dans la surenchère gratuite et gavante à la fin. Trop de violence en efface l’horreur. Cependant, cette bande dessinée mérite d’être lue – Son ton est radicalement différent des autres – véritable boulot sur les dialogues, dessins réalistes et expressifs. Et rien que pour ça, elle vaut le détour !

Un second tome dans la même veine ! Pourtant, ça commence bien. Jesse et Tulip revivent leur idylle mais Cassidy se fait kidnapper à la place de Jesse alors qu'ils cherchaient à trouver les responsables de l'overdose de la copine de Cassidy. Peut-être un peu plus de violence, Cassidy en prend pour son grade. J'avoue que certaines scènes sont difficilement soutenables.

Heureusement, on compense bien avec les flash-backs sur le passé du père de Jesse et celui de Cassidy (je ne l'ai pas reconnu avec sa tête de benêt). La religion continue d'en prendre pour son grade, Dieu fait quelques apparitions mais pas très convaincantes pour certaines. Une Tulip bien sérieuse en couverture même si c'est finalement une de ceux qu'on voit le moins dans ce tome.

C'est un peu par hasard que j'ai commencé ce comics. Le titre est intrigant mais l'image de la couverture presqu'un peu flippante ! Un prêcheur avec un sourire qui fait peur même si la croix pourrait poser question.

Ce premier tome correspondant à une intégrale de douze épisodes parus originellement. Je me suis lancée dans l'histoire sans résumé au préalable. Surprise assurée ! On fait d'abord connaissance avec un trio dont ce fameux prêcheur, Jesse Custer. Il s'est passé une catastrophe dont seul Jesse est ressorti vivant. C'est le début d'une grande course-poursuite.

Détonnant ce comics, c'est violent, explosion de corps, sang par giclées à chaque attaque, les paroles de certaines personnes parfois tout autant.

Et Jesse accumule les poisses ! En plus d'être "possédé" par le rejeton d'un ange et d'une démone, il a une famille de merde qu'il a eu le bon goût de fuir dès qu'il a pu.

J'aime bien les dessins, même si les têtes sont un peu incommodantes. Les méchants ont souvent de bonnes têtes de méchants, bien dégueulasses. Mais l'effet est bien là, on éprouve du dégoût, on ressent le désespoir ou la colère. Si vous aimez vous faire déranger, le langage un peu cru, un peu de violence, des visages dérangeants et pas mal d'actions, je vous conseille Preacheur.