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Si nous étions adultes, tome 8

Nos deux amoureuses commencent à vivre ensemble. Cela se fait tout en douceur et tendresse, en prenant son temps. Elles ont même chacune leur chambre. On les suit dans ce processus de sorte à voir pas mal d’étapes. Tout en voyant pas mal de personnages bougeaient autour d’elles. C’est assez fou comme une action entraîne totalement d’autres choses.

Avec Ayano, la maîtresse d’école, déjà on peut se dire qu’il vaut mieux éviter de grosses disputes dans un lieu public mais on peut aussi s’interroger sur le respect de la vie privée. Est-elle vraiment obligée de leur répondre ? Le pire étant que ça finit par avoir des répercussions sur les enfants qui ne mâchent pas leurs mots et sont en partie perdus. Ils ont fini par être impliqués.

Par ailleurs, nous suivons différents personnages, différents choix de vie et nous interrogeons également sur la déscolarisation, ce qui peut entraîner, parfois très vite, le fait pour un enfant de ne plus vouloir et pouvoir aller à l’école.

La série aborde pas mal de sujets. C’est un tome qui annonce également un nouveau départ. Ayano va aussi changer d’école bientôt et de nom. Nous reverrons également son ex mari, c’est interessant bien qu’il ne m’ait pas manqué. Rendez-vous au prochain tome pour voir ce qu’ils deviennent et comment nos jeunes femmes vivent leur nouvelle vie enfin ensemble.
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Si nous étions adultes, tome 9

Le yuri le plus mature et peut-être mon préféré de ma mangathèque est sur le point de se terminer et l’autrice rassemble donc les lignes de son scénario pour les amener à leur conclusion dans un tome que j’ai trouvé particulièrement efficace et intéressant.



Certes nos héroïnes ne sont plus au premier plan, mais ayant réussi à assumer leur relation et à emménager ensemble, ce n’était peut-être plus aussi nécessaire. A la place, nous suivons donc tous ceux qu’elles ont croisé que ce soit brièvement l’ex mari d’Ayano ou plus longuement ses anciennes élèves ainsi que sa belle-soeur Eri avec le patron du salon de coiffure d’Akari et surtout la femme de ce dernier, et enfin ne l’oublions pas l’ex belle-mère d’Ayano, très intéressante aussi. Avec l’ensemble de ces personnages, l’autrice nous plonge vraiment dans l’intimité de ces êtres et de ces relations, et c’est fort intéressant.



Takano Shimura nous offre une vision moderne de la société, osant parler de sujet souvent poussés sous le tapis. Il est ainsi question des mécanismes de l’adultère à nouveau, avec le couple du patron du salon de coiffure et sa femme, dont la relation est fort tumultueuse au-delà du fait que l’un ait « trompé » l’autre. Il est aussi question de la difficulté pour certaines femmes japonaises à s’inscrire dans le schéma défini par la société de l’épouse – soutien de la famille de son conjoint. J’ai trouvé cette incursion un peu brève mais fort pertinente. Bien sûr, n’oublions pas les questions liées à l’homosexualité, avec la jeune élève d’Ayano, l’autrice nous permet de suivre le parcours d’une enfant qui sait très tôt vers qui se porte ses sentiments et prend de plein fouet ceux plus changeant d’une amie qu’elle pensait amante. Tout cela contribue à donner une belle atmosphère générale d’introspection réussie.



Alors bien sûr narrativement, c’est un peu moins fluide, un peu trop posé, comme si l’autrice juxtaposait les histoires côte à côté, manquant un peu de créer le liant nécessaire entre elles malgré le fait qu’elle se passe au sein du même microcosme de gens. Cela donne une lecture qui peut être un peu heurtée et le sentiment parfois de passer du coq à l’âne, ce qui joue sur l’émotion qui ne prend pas totalement malgré les sujets et c’est dommage. L’analyse et le constat sont intéressant, il ne manque pas grand-chose pour que ça vienne nous heurter, nous émouvoir et nous marquer. Je reste cependant très intéressée par le travail de l’autrice que j’aimerais beaucoup retrouver chez nous, notamment avec Wandering Son.



Tome de début de bouclage, l’autrice y met tout ce dont elle souhaitait nous parler depuis le début : le parcours de LGBT, les mécanismes conduisant à l’adultère, la place de la femme dans le foyer japonais, l’isolement, et cela donne une histoire sensible et fort intéressante, mais qui manque peut-être encore un peu de profondeur et d’incarnation pour nous transmettre une réelle émotion. Sous sa plume, j’ai l’impression de rester un peu trop une spectatrice qui analyse d’au-dessus les scènes. C’est dommage.
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Si nous étions adultes, tome 8

Nous voici alors avec une lecture qui reste riche, Takako Shimura cherchant toujours à décortiquer avec soin les interstices entre les relations et les tourments de ses personnages. Qui plus est, ce volume fait atteindre un tournant important au récit, à la fois via le début de vie à deux de nos héroïnes et à travers le changement professionnel imminent pour Ayano, si bien que l'on attendra la suite de cette subtile tranche de vie avec toujours autant d'intérêt.
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Si nous étions adultes, tome 8

La série franchit un cap avec ce tome, nos deux jeunes femmes habitent désormais ensemble et Mme Okubo prépare sa nouvelle vie en disant au revoir à l’ancienne à travers son dernier trimestre dans son école. Mélancolie et tournage de page au rendez-vous.



Malgré mon manque d’attachement aux héroïnes, qui perdurera jusqu’à la fin, je pense, j’ai apprécié ce tome, lent, qui prend son temps, est plein de pudeur et ose dire les choses en même temps. Je trouve les propos de Takako Shimura très adultes à tous les niveaux et j’apprécie sa façon de mêler les histoires des différents personnages, l’air de rien, avec toujours une morale en fond, comme une petite musique.



C’était touchant et un peu pesant de suivre les derniers jours de Mme Okubo dans son école, avec ses élèves et sa classe, surtout après sa déclaration à leurs parents et les rumeurs que ses derniers ont fait courir. Heureusement l’autrice nous partage aussi le point de vue des enfants, ce qui permet de rompre un peu le malaise ambiant. Cependant, que j’ai eu du mal avec certains propos. Voir l’héroïne excuser et défendre presque ces parents qui se sont mal comportés et ont répandu des horreurs sur elle, ce n’est pas normal. On ne peut pas excuser cela et porter seule la responsabilité. C’est là que je vois une fois de plus la différence culturelle entre eux et nous, ici les enseignants se seraient révoltés contre ça. Bref. J’ai été contente qu’elle ne parte pas comme une voleuse en laissant tout en suspens comme je le craignais.



J’ai aimé les instants de vie de ce tome, que ce soit nos héroïnes qui s’installent tranquille dans leur nouveau chez elles, ou les élèves qui continuent de prendre leur marque et d’avancer dans l’année scolaire. C’était mignon de voir les petites régler ainsi leurs soucis relationnels, entre elles, comme des grandes, sans se rendre compte peut-être de l’influence de Mme Okubo sur cette progression. L’autrice a bien joué d’ailleurs, elle a pas mal centré ce tome sur l’école et en a profité pour nous expliquer comment Eri en était venue à ne plus (ou presque pas) sortir de chez elle. C’était banal et poignant à la fois, montrant qu’il suffit parfois d’un rien. J’ai aimé qu’on nous montre via cette histoire, tout l’amour de sa mère pour elle. J’avais une mauvaise opinion de cette dernière et j’en suis un peu revenue ici, en tout cas vis-à-vis d’Eri.



L’autrice est donc assez astucieuse pour mêler ainsi l’air de rien ses histoires. Elle profite à chaque fois d’une phrase qui n’a l’air de rien pour faire basculer son récit vers d’autres personnages et montrer ainsi ce qu’ils deviennent. Ce fut le cas pour Eri, qui nous a offert une belle surprise avec son amoureux adultère. Ce fut aussi le cas avec l’ex-mari d’Ayano, qui rebondit déjà. Mais j’avoue que je le trouve tellement fade et sa compagne aussi que je m’en désintéresse totalement… J’ai trouvé en 3 pages, bien plus intéressantes, les histoires des collègues d’Akari qui souhaitent chacune divorcer.



Tome de transition riche en événements, Takako Shimura offre la césure que je croyais qu’il allait manquer à la fin du tome précédent, ce qui m’a grandement rassurée. J’ai beaucoup aimé ce tome très centré sur l’école et ses élèves. Je trouve l’autrice toujours aussi astucieuse pour mêler ses différentes histoires très adultes. Je regrette juste un ton toujours un peu trop tranquille au point d’être fade sur certains personnages. J’aimerais un peu plus de relief.
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Si nous étions adultes, tome 7

Sous la plume de Shimura, on continue de suivre de suivre ces portrait avec intérêt, quand bien même l'histoire principale est ici plus courte en s'arrêtant après 140 pages. Pour la fin du volume, on découvre alors deux très brefs chapitres bonus présentant quelques petits détails sur nos deux héroïnes et restant alors assez intéressants, eux aussi.
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